Midi Olympique

ET QUE DURE LA FÊTE !

SOUS L’IMPULSION D’UN QUATUOR D’ENTRAÎNEUR­S ENTRAÎNANT­S, LES LANDAIS CARACOLENT INVAINCUS EN TÊTE DE LEUR POULE. DU JAMAIS EN DOUZE ANS DE PRÉSENCE À CE NIVEAU !

- Les Landais surfent sur une belle dynamique avec neuf victoires en neuf journées. Par David BOURNIQUEL

C’est la grosse surprise de la première moitié de la saison en Fédérale 3. Rion-des-Landes, douze ans de présence anonyme dans la division, caracole en tête de la poule 14 et demeure, à l’heure où nous écrivons ces lignes, toujours invaincu après neuf journées jouées. Le petit club landais compte déjà onze points d’avance au classement et se dirige tout droit vers la qualificat­ion pour la phase finale. Un objectif auquel la coprésiden­te Mireille Marrocq n’ose rêver : « Ce serait l’aboutissem­ent d’une saison rêvée pour tout le club. Une superbe récompense pour les bénévoles, le staff et les joueurs. Je veux garder la tête froide. La saison est encore longue et pour le moment nous ne sommes pas qualifiés ! » Et si la dynamique coprésiden­te a raison de ne pas s’enflammer, force est de constater que son équipe est très séduisante et dispose de sérieux atouts pour parvenir à ses fins. Le mérite en revient en grande partie aux nouveaux entraîneur­s, arrivés en début d’exercice, qui ont su créer un groupe, fédérer autour de leur projet de jeu et donner confiance en ses capacités à tout Photo DR

un club. Jérôme Labat, Olivier Toulouze, Benjamin Langlade et Arnaud Juzans savent, au quotidien, tirer la quintessen­ce de ces jeunes joueurs, pour la plupart issus du cru ou des villages voisins. « Félicitati­ons à nos technicien­s qui ont créé une saine émulation autour du club. Il y a de la concurrenc­e et elle profite à tout le monde. Le groupe est solidaire et uni, on sent quelque chose qui vit », se réjouit madame Marrocq.

UNE ARMÉE DE BÉNÉVOLES, CIMENT DU CLUB

Autour des joueurs, le club de Rion-des-Landes peut compter sur une quarantain­e de bénévoles, une armée de petites mains aux petits soins pour que les rencontres et les événements hors rugby du club se passent bien. « C’est notre principale richesse, commente Mireille Marrocq. On n’a pas toujours connu le haut du classement, on a souvent eu du mal par le passé. Mais nous nous en sommes toujours sortis grâce à notre état d’esprit. Il est hors de question de nous enflammer et de rêver de Fédérale 2, c’est un niveau qui n’est pas le nôtre. Mais j’aimerais vraiment accrocher la qualificat­ion pour récompense­r tous ces genslà. » Une bonne moitié du chemin est déjà accomplie. Reste à tenir bon la barre !

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