Midi Olympique

GALÈRE, SCOUMOUNE ET MALCHANCE

LES HAUT-PYRÉNÉENS FERMENT LA MARCHE AU SEIN DE LEUR POULE DE LA COMPÉTITIO­N HONNEUR. UNE CASCADE DE BLESSÉS A SÉRIEUSEME­NT AFFAIBLI UN CLUB QUI N’A PAS DIT SON DERNIER MOT. IL CROIT ENCORE AU MAINTIEN.

- Par Didier NAVARRE

Louey-Marquisat, voilà un patelin qui fait partie de ces bastions d’Ovalie. Un club dont l’histoire s’écrit en rouge et noir depuis 1976. En quatre décennies, le RCLM a connu une quadruple consécrati­on nationale à deux reprises avec son équipe fanion en 1986 et 1987 en Deuxième et Première Série et dans les années 90 avec son équipe réserve sacrée en 1990 et 1997 en Fédérale 3. Outre ces brillantes prouesses, le club se flatte aussi d’avoir accueilli sur le stade Jacques-Duclos, les premiers pas d’un certain Lionel Beauxis. Or en ce moment, la période faste fait place à une phase un peu plus morose. À ce jour, l’équipe fanion ferme la marche de sa poule avec comme unique prouesse, un partage (17-17) des points à MazèresCas­sagne lors de la journée inaugurale. Le reste des rencontres s’étant soldé par des défaites. Malgré cette peu flatteuse lanterne rouge, la présidente, Michèle Duffour, entretient l’espoir d’un avenir un peu plus serein pour la suite de la saison. « Il y a des saisons comme ça, où vous êtes desservis par la malchance. Tout a commencé en début de saison où des joueurs se sont manifestés, ont signé. À ce jour, nous ne les avons pas vus une seule fois à l’entraîneme­nt. Il y a un autre facteur, celui des blessures. Depuis le début de la saison, nous n’avons pas été épargnés. Actuelleme­nt, il y a dix-neuf joueurs indisponib­les dont une majorité évolue en équipe première. Cette pénurie d’éléments a fait en sorte que nous avons déclaré forfait en réserve. Et pour couronner le tout, nous n’avons pas ce petit coup de pouce du destin qui peut vous offrir la victoire.

Face à Argelès-Gazost (défaite

19-21, N.D.L.R.), on manque la pénalité de la victoire à la dernière minute. Aux Baronnies, c’est le même cas de figure, on s’incline (16-19) alors que nous avons dans l’ensemble bien maîtrisé la rencontre. La situation est difficile, mais nous gardons espoir pour le maintien. Nous allons prochainem­ent récupérer des joueurs blessés et tenter d’aller chercher au plus vite une première victoire. »

LE PROJET D’UNE FUSION

Quel est l’avenir de LoueyMarqu­isat sur le plus long terme ? C’est la question que se posent Michèle Duffour et son

comité directeur. « Sur Louey et le canton du Marquisat, il y a 2 500 habitants. Pour maintenir une équipe en Honneur, ce n’est pas vraiment évident, renchérit

la présidente. Au niveau des jeunes, on est en regroupeme­nt avec Juillan. L’an dernier, nous avons proposé de l’étendre au niveau des seniors, mais ce projet a avorté. Quoi qu’il en soit notre avenir voire notre survie passe par une fusion. J’ai quelques pistes, je ne vais pas baisser les bras. » Dimanche, les Bigourdans auront pour hôte pour Muret. Ils ont une idée derrière la tête, celle d’accrocher une première qui permettrai­t de bien vraiment lancer la saison.

 ?? Entre absences et blessures, les Bigourdans de Louey-Marquisat (en rouge) vivent une saison galère. ?? Photo DR
Entre absences et blessures, les Bigourdans de Louey-Marquisat (en rouge) vivent une saison galère. Photo DR

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