Midi Olympique

Deux semaines après l’Écosse, les Fidji se doivent une revanche

- V. B.

Après avoir battu l’Écosse et l’Irlande en juin, les Fidjiens étaient arrivés ambitieux à Murrayfiel­d, le 10 novembre, « avec de solides espoirs en (nos) chances de l’emporter », dixit John McKee. Après une bonne demi-heure (14-17), ses troupes ont craqué et encaissé trente-sept points consécutif­s. « Je crois qu’ils sont tombés de haut. Les Écossais ont très bien joué le coup, leur plan de jeu était parfait », analyse Franck Boivert. Les troupes de McKee ont souffert mille maux dans le combat imposé par les hommes de Gregor Townsend : « Ils se sont fait prendre devant sur les mauls pénétrants et le jeu au près. Tout cela malgré une bonne tenue en mêlée et en touche. »

« GARDER LE BALLON »

Au coup de sifflet final, le sélectionn­eur déplorait les failles des siens : « À la mi-temps, nous

étions encore dans le coup puis il y a eu ces deux cartons… Nous avons des joueurs très talentueux qui brillent dans le désordre mais il nous faut impérative­ment améliorer notre capacité à garder le ballon sur plusieurs phases. » Franck Boivert dresse un constat similaire : « Les Fidji ont des qualités exceptionn­elles mais je trouve qu’elles ne sont pas bien exploitées dans le plan de jeu

actuel. » Après un large succès face à l’Uruguay en Angleterre (7-68), samedi dernier, les Fidjiens espèrent offrir une autre tenue au Stade de France. Et pourquoi pas résister comme en Irlande, en novembre 2017 ? Face à une équipe remaniée, ils avaient cédé de trois points à Dublin (23-20). Sur le papier, les atouts ne manquent pas, en tout cas : derrière, les talents se bousculent quand, devant, les Leone Nakarawa, la pépite du Racing 92, et Viliame Mata, le remarquabl­e numéro 8 d’Édimbourg.

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