POURTEAU, LA CONTRITION

SAMEDI SOIR, LE NUMÉRO 10 DU FCG FRANCK POURTEAU ÉTAIT INCONSOLABLE. A-T-IL EU RAISON DE S’AUTOFLAGELLER EN PUBLIC ?

Franck Pourteau n’est pas le premier joueur à exploser sur une charge de Henry Chavancy. D’autres, plus épais que lui, ont déjà laissé passer le trois-quarts centre du Racing 92, dont la détermination dans les duels n’est plus à démontrer. Et le plaquage manqué sur Olivier Klemenczak, alors ? À deux mètres de sa ligne d’enbut, Pourteau pouvait au mieux freiner l’ancien Dacquois, d’un gabarit sensiblement équivalent au sien. Mais le retourner ? N’exagérons rien. Dès lors, on a du mal à comprendre que le numéro 10 du FCG, passé par le Racing il y a peu, ait pu à ce point s’autoflageller au crépuscule de ce match, en conférence de presse. « Nous aurions dû gagner cette rencontre, confiait donc ledit Pourteau dans les couloirs du Paris-Défense-Arena. Mais je rate deux plaquages et il y a deux essais derrière. Je n’ai pas peur de le dire : mes erreurs ont simplement coûté la victoire à Nanterre. Je vais devoir travailler dur pour me mettre au niveau… »