Le Racing insiste pour Kieran Read
LE RACING 92 RÊVE DE KIERAN READ ET LE NUMÉRO 8 DES ALL BLACKS NE SOUHAITE PAS JOUER AILLEURS QU’À PARIS. QUE MANQUE-T-IL POUR CONCLURE L’AFFAIRE ? UN DÉTAIL, OU PRESQUE…
Nous vous apprenions dans notre édition du 4 novembre dernier que le Racing 92, à la recherche d’un numéro 8 de standing international pour la saison prochaine, avait fait du Néo-Zélandais Kieran Read (33 ans, 117 sélections) son dossier prioritaire. Depuis, l’intérêt que porte le club des Hauts-de-Seine au capitaine des All Blacks n’a pas changé d’un iota, les dirigeants franciliens ayant récemment demandé à plusieurs agents de geler toute négociation avec d’autres joueurs un temps contactés, tels le trois-quarts centre des Crusaders Ryan Crotty ou le jeune centre ou ailier de Mont-de-Marsan Dorian Laborde. Au vrai, le tarif actuel de Read serait l’équivalent de celui de Dan Carter en 2016 (1,2 million d’euros par saison) et obligerait donc les deux parties à quelques sacrifices. Sur le marché des transferts depuis un mois, le capitaine des All Blacks possède au moins deux offres sérieuses au Royaume-Uni (la législation du « marquee player » permet aux clubs du Premiership de recruter un gros joueur hors « masse salariale ») mais il n’a qu’un rêve : jouer à Paris la saison prochaine. Ses proches Dan Carter, Chris Masoe et Ali Williams y sont-ils pour quelque chose ? C’est ce qu’on dit, en effet…
UN PILIER DROIT AUSSI ATTENDU
Si le transfert devait se réaliser dans les semaines à venir, Kieran Read devrait donc faire un sacrifice financier afin de permettre aux dirigeants franciliens de rester dans les clous du salary cap et, de ce qu’il se murmure, le capitaine des Tout Noir serait aujourd’hui prêt à faire un geste. Afin de faire une place au plus grand numéro 8 de sa génération, les Racingmen devront également se séparer de Dimitri Szarzewski, Joe Rokocoko et Census Johnston, trois « gros » contrats dans les Hauts-deSeine. Enfin, et c’est une condition sine qua non à l’arrivée de Read dans le 92, les Ciel et Blanc devront parvenir à joindre à sa signature le recrutement d’un pilier droit de fort tonnage :Tameifuna et Gomes Sa probablement réquisitionnés par leurs sélections respectives pour le Mondial japonais, le staff du Racing ne pourra tenir quatre mois qu’avec le seul George-Henri Colombe dans l’effectif…