Midi Olympique

Ferrer, le métier qui rentre

- G. C.

Le pilier droit Nicolas Ferrer enchaînera à Montauban sa deuxième titularisa­tion de la saison. Sa première, la semaine dernière contre Aurillac, il la devait aux absences conjuguées des deux tauliers du poste : le Géorgien Ilia Kaikatsish­vili est un blessé de longue date (tendon d’Achille) qui ne reviendra pas avant le mois de février; et l’Anglais James Currie, qui enchaînait les matchs, avait été contraint de déclarer forfait contre les Cantalous pour se rendre en Angleterre en raison d’un problème familial. Il est revenu mais ce soir, il sera sur le banc. Nicolas Ferrer a gagné sa deuxième titularisa­tion à la suite de sa prestation très convaincan­te face à Aurillac, malgré la défaite. À la pointe d’un édifice dominant, récoltant une pénalité et ne se faisant jamais sanctionné, il a montré une belle progressio­n au niveau de sa tenue en mêlée. « Ce n’était pas mon point fort en Fédérale 1, alors je savais que j’aurai dû chemin à parcourir en Pro D2 sur ce point-là », commente celui qui avait rejoint Massy la saison dernière en provenance de Bobigny. Il faisait partie du recrutemen­t « low cost » des Massicois. Il avait rejoint l’équipe sur un contrat d’une année seulement. Sa première saison avait déjà convaincu le staff, au point de le réengager sur une durée plus longue, de deux années supplément­aires. « Nicolas est un joueur remarquabl­e par son état d’esprit, le loue son responsabl­e des avants Benoît Larousse. Ses qualités dans le jeu courant sont évidentes. Il se déplace, il plaque, il participe. Mais c’est vrai qu’il était devancé en raison de sa tenue de mêlée imparfaite. Il bosse beaucoup dans ce domaine et cela se voit. » Formé à Lagny-sur-Marne dès son plus jeune âge, recruté en cadet par le Stade français où il avait passé quatre années avant d’en faire faire quatre autres à Bobigny. Ce jeune pilier de 25 ans commence à prendre le pli du Pro D2. Une bonne nouvelle pour les Francilien­s. ■

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