Midi Olympique

« Nous avons été dépassés »

IL FAISAIT FACE À DEUX POIDS LOURDS AVEC JULIAN SAVEA ET MALAKAI FEKITOA. LE JEUNE CHAMPION DU MONDE DES MOINS DE 20 ANS N’A PAS À ROUGIR DE SA PRESTATION. IL REVIENT SUR CE MATCH DIFFICILE POUR LES SIENS.

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Que retenez-vous de ce match, les difficulté­s ou finalement ce point de bonus arraché ?

Un peu des deux, nous avons su inscrire deux essais en fin de match, ce qui nous permet de prendre ce point. C’est positif. Mais nous avons également été dépassés par moments voire plus concernés. Toulon a su mettre beaucoup d’agressivit­é alors que nous avons manqué de précision et n’avons pas su conserver le ballon. Nous avons encore perdu un joueur sur blessure avec la sortie de Johan Goosen même si Ruan (Piennar) fait une bonne entrée dans un profil différent. Nous ressortons avec beaucoup de hauts et de bas dans ce match.

Il s’agit de la cinquième défaite lors des six derniers matchs. Comment enrayer cette spirale négative ?

C’est compliqué. Mais ça ne tient finalement pas à grand-chose. Nous ne sommes pas loin d’y arriver. Encore une fois, nous manquons de précision. Nous n’avons peut-être pas eu cette capacité à rester concentré et à tenir le match pendant 80 minutes. Il faudra revoir tout cela. Nous étions venus pour faire un résultat. Nous voulons gagner nos matchs dans cette compétitio­n et être dans notre objectif de disputer un quart de finale. Nous voulons faire les meilleures performanc­es sur le plan collectif et surtout gagner pour sortir de la dynamique négative en termes de résultat.

Sur le plan personnel, vous affrontiez deux sacrés clients avec Julian Savea et Malakai Fekitoa au centre du côté de Toulon. Que retenez-vous de cela ?

On en parle plus après le match. Avant, je ne voulais pas me focaliser sur cela. Pendant, on y pense forcément puisqu’ils sont en face de nous. Ce sont deux phénomènes, des joueurs hors pair. C’était dur, mais ça reste une belle expérience. C’était top, même si je ne voulais pas aborder ce match de façon personnell­e mais me mettre au service du collectif. Toulon, Mayol on essaie de ne pas y penser et rester concentré sur les performanc­es de l’équipe. Sur le plan personnel, je pense pouvoir faire mieux. Quand on perd on a forcément la tête à l’envers. Mais ça reste motivant, car il faut encore plus travailler.

Sur la pelouse vous étiez trois champions du monde moins de 20 ans, avec Louis Carbonel et Jean-Baptiste Gros du côté de Toulon. C’est un sentiment particulie­r de se retrouver face à face ?

Nous nous étions dit avant le match que nous nous retrouvion­s à la réception. C’est vraiment top que nous puissions avoir du temps de jeu et nous retrouver à jouer les uns contre les autres. C’est un joli clin d’oeil par rapport à ce que nous avons pu vivre ensemble. Depuis deux, trois ans, les mentalités changent, les clubs font d’avantage confiance aux jeunes. Nous avons plus d’opportunit­és. Est-ce que ce titre de champion du monde nous aide ? Je pense, car nous avons tous des opportunit­és. Propos recueillis par F. M. ■

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