OBJECTIF MAINTIEN
CHAMPION DE FRANCE DE FÉDÉRALE 2, LE CLUB DES CHEMINOTS TOULOUSAINS FAIT L’EXPÉRIENCE DU NIVEAU SUPÉRIEUR.
Les qualificatifs ne manquent pas pour résumer le précédent exercice des Toulousaines. L’année 2018 a été tout simplement excellente, extraordinaire, remarquable et inoubliable. Et justement, la date du 3 juin dernier est gravée en lettre d’or dans l’histoire du club. Sur la pelouse de Saint-Céré, six pénalités de l’arrière Mayelis Moréno ont anéanti les espoirs de Périgueux, vaincu à la dernière seconde (18-17). Au coup de sifflet final, le TCMS était sacré champion de France de Fédérale 2. Six mois après ce sacre, le club a ouvert un nouveau chapitre. Pierre Julia, l’entraîneur principal du sacre, a laissé sa place à Claude Lapierre et Raphaël Portes. L’effectif a gagné en qualité et surtout en quantité puisqu’une équipe à 5 a ainsi vu le jour. Quant à l’équipe fanion, son bilan à mi-parcours est dans l’ensemble acceptable avec une place dans le milieu du tableau.
UNE SAISON DE TRANSITION
Ce dossard numéro 5 ne déplait pas à l’encadrement. « À l’intersaison, il y a eu des changements avec l’arrivée d’un nouveau staff, l’arrivée de nouvelles joueuses et la découverte d’une compétition un peu plus exigeante que la Fédérale 2, résume le coentraîneur Claude Lapierre. De plus, je pense que nous sommes dans la poule la plus relevée du cham- pionnat. Montpellier, le Stade toulousain et Blagnac sont des réserves de luxe. Il y a également Castres qui, l’an dernier, avait disputé les quarts de finale. Des formations comme le Pays sud toulousain, Toulon, Gaillac et Marseille sont bien structurées. Chaque rencontre de championnat est l’équivalent d’un match éliminatoire. Dans ce championnat très relevé, le maintien est un objectif plus que raisonnable. En résumé, c’est une saison de transition. On apprend et on découvre. » Sur le plus court terme, le club a des projets en tête. L’année prochaine, il espère mettre en place une seconde équipe à XV. Le désir d’accession en élite 2 n’est pas encore d’actualité. Mais, il alimente les rêves des joueuses et de l’encadrement. Au TCMS, un club très raisonnable, on laisse le temps au temps. On sait aussi qu’il ne faut pas brûler les étapes.