L’ANNÉE DU RENOUVEAU ?
AVANT-DERNIER LA SAISON PASSÉE, CE CLUB HISTORIQUE NE VEUT PLUS VIVRE ÇA. LE COMITÉ DIRECTEUR A ÉTOFFÉ SON EFFECTIF ET FAIT APPEL À UN ANCIEN DE LA MAISON, JULIEN RINALDI.
La saison écoulée, Villeneuve Rugby League avait de bonnes raisons d’être optimiste. Le comité directeur avait redonné au club une assise financière et mis en place un projet sportif intéressant en nommant comme manager, David Ellis, favorablement connu dans les deux rugby et surtout comme l’entraîneur de l’USV, lorsque cette dernière avait remporté le titre de champion de France en 1996 aux dépens de Saint-Estève. Après une journée inaugurale 2017-2018 ponctuée par une encourageante victoire face à la réserve des Dragons catalans, les inconditionnels supporters de la tunique verte pensaient que le club aux dix-huit couronnes nationales (9 titres de champion de France, 9 Coupe de France) renouait avec son passé glorieux. Cette victoire face au futur vainqueur de la Coupe de France, fut un feu de paille. la greffe Ellis et le VRL XIII n’a pas pris. Les défaites ont succédé aux défaites. Au mois de mars, David Ellis a rendu son tablier avec une peu flatteuse dernière place. Dans l’urgence, les deux présidents Jean-Pierre Sagnette et Patrick Mauri ont fait appel à l’ancien technicien limouxin et cadre fédéral, Olivier Janzac. En fin de saison, ce dernier a motivé de nouveau le groupe, qui a retrouvé le chemin de la victoire et évité la dernière place, cédée à la réserve toulousaine.
LE RETOUR DE JULIEN RINALDI
Une fois la saison achevée, les présidents lot-et-garonnais se sont empressés de plancher pour la mise en place de l’exercice 2018-2019. Comme responsable du groupe senior, ils ont sorti du chapeau un ancien de la maison : Julien Rinaldi. Ancien international et joueur de l’époque dorée des années 2000, passé par les Dragons catalans et les Broncos de Londres, il est revenu en terre aquitaine après un exil professionnel et sportif en Australie. En charge du recrutement, il a ramené d’Océanie trois belles pointures : l’ouvreur international samoan, Pita Godinet, le pilier d’origine néo-zélandaise,Willie Lafolafo et le Papou Nickson Ugaio. Trois recrues XXL, lesquels sont venus renforcer un groupe jeune épaulé par le « papa » Laurent Carrasco toujours compétitif malgré ses 41 printemps.
Sur le plan sportif, le nouveau technicien a une ambition sportive bien légitime : « La saison passée, l’équipe a aligné cinq victoires successives. Il faut qu’elle reste sur cette dynamique. Il y a dans ce groupe un noyau de joueurs expérimenté et des jeunes prometteurs. On vise le top 6 et la qualification. » L’entame de championnat est acceptable. Après une victoire inaugurale à SaintGaudens, les Lot-et-Garonnais espèrent faire une seconde sortie victorieuse à Toulouse.