PERSÉVÉRANCE ET SOLIDARITÉ
POSÉES SUR LES BASES DE QUATRE CLUBS, LES CHALOSSAISES PEUVENT MESURER LEUR PROGRESSION.
Depuis juin dernier, les clubs landais de Pomarez et Amou ne font plus qu’un sous l’appellation RCPA. Pour l’activité féminine, les limites ont été nécessairement élargies aux clubs du canton des Côteaux de Chalosse : Mugron et Montfort. Parvenues à leur quatrième année d’existence, les Landaises commencent à apercevoir le bout du tunnel après des périodes difficiles dues à leur inexpérience. Dirigeant de la première heure, Jacques Richard se souvient de la création en 2015 d’une équipe cadettes et d’une formation seniors loisir : « La première saison, nos cadettes avaient été battues à Bayonne 130 à 0. Depuis, l’écart n’a fait que se resserrer et cette année nous n’avons encaissé que 29 points. Les seniors loisir de 2015-2016 ont voulu s’engager l’année suivante en compétition à quinze et 28 joueuses ont répondu présentes. Aujourd’hui, 16 d’entre-elles figurent dans le collectif Fédérale 2. Nous pouvons constater notre progression. »
LE RÊVE D’UNE QUALIFICATION
Il apparaît comme une évidence que la ferme détermination des pionnières et leur solidarité ont permise à la section féminine de franchir les obstacles dressés sur sa route. Rien n’est gagné, en terre conquise par le basket la concurrence est féroce et l’union cantonale dont Pomarez est le support doit absolument renforcer un effectif loin d’être pléthorique. Parmi les axes de performances, la stabilité du staff a été privilégiée. Philippe Bernet, Jean-Luc Daillencq et Jean-Louis Lebel s’attachent à optimiser le potentiel et les résultats sont encourageants. Les quatre clubs concernés par Photo Hélène Bernet. ce projet sont liés depuis longtemps ce qui réduit quasiment à néant les risques de concurrence et de déperdition. En vérité il existe une ambition commune que la capitaine Emilie Lebel et ses coéquipières veulent fièrement porter. Présente depuis la création, Séverine Lacoste dépeint un tableau plutôt réjouissant : « Nous sommes troisièmes et le groupe manifeste un bel état d’esprit. Nous commençons à prendre confiance en nous, à proposer du beau jeu et à nous révéler. Dans la difficulté, quand on subissait plus qu’on ne jouait, nous avons su garder notre cohésion en créant des liens étroits à l’extérieur du terrain et ça se ressent maintenant. On garde la tête froide sans oublier d’où l’on vient. Nous savons ce que nous avons à faire, mais une qualification serait une belle récompense. » C’est dit.