« Un rugby offensif, engagé et rapide »
La formule des Coupes d’Europe a changé en 2014, êtes-vous satisfait des modifications ?
Nous sommes extrêmement satisfaits des changements apportés depuis quatre années à commencer par les formats des compétitions, que ce soit la Champions Cup, la Challenge Cup et le Continental Shield. La prime est donnée totalement à la méritocratie, ce que nous souhaitions. On le voit notamment avec le Pro 14 où maintenant les sept meilleures équipes sont qualifiées en Champions Cup. Il n’y a plus d’équipes « protégées ». C’est également le cas avec le vainqueur de la Challenge Cup qui décroche désormais un billet pour la plus grande Coupe d’Europe. Nous sommes donc satisfaits de tous les formats dans leur ensemble.
Au vu de votre satisfaction, il n’y a donc aucune modification à attendre lors des prochaines années…
Ce n’est pas à l’ordre du jour en effet. Il n’y aura pas de changement de format significatif au cours des trois prochaines saisons. Des discussions concernant le futur de nos compétitions vont débuter, mais les changements susceptibles d’être apportés ne seront effectifs qu’à partir de 2022-2023.
On voit beaucoup de jeu en Coupes d’Europe, est-ce une autre satisfaction ?
Tout à fait. Chaque week-end de Coupe d’Europe, nous assistons à un rugby offensif, engagé et rapide, joué par des équipes, aussi bien françaises qu’anglosaxonnes ou italiennes. Ces dernières prouvent qu’elles ont totalement leur place en Challenge Cup.
Que pensez-vous des performances des équipes françaises ?
Le retour au premier plan du Stade toulousain est une très bonne nouvelle, tout comme la consistance du Racing 92 depuis plusieurs années. En Challenge aussi, les équipes françaises brillent à l’image des grosses écuries comme Clermont ou La Rochelle qui veulent retrouver au plus vite la Champions Cup. Ces clubs l’ont bien compris. C’est également le cas de Pau qui tente chaque année de décrocher un billet pour « la grande Coupe d’Europe » via le Challenge.
Quels sont les projets à venir ?
Sur le plan commercial, il y a toujours cette volonté d’avoir encore plus d’exposition au niveau international. Celleci est d’ailleurs en hausse grâce à nos nouveaux partenariats aux États-Unis, au Canada, en Amérique latine, en Afrique du Sud et en Asie, notamment.
Après Bilbao en 2018, Newcastle en 2019, Marseille accueillera les finales en 2020. Ces choix prouvent une volonté de s’exporter ?
Ces choix ont été faits avec un double objectif. Premièrement : donner de nouvelles expériences aux fans traditionnels des Coupes d’Europe. Deuxièmement : chercher de nouveaux supporters dans de nouveaux territoires. Ceci est toujours dans le but de développer la compétition.
Quand sera annoncée la ville hôte des finales 2021 ?
Les trois candidatures validées sont Londres, Cardiff et Amsterdam. La désignation aura lieu en avril, avant les finales de Newcastle (les 10 et 11 mai 2019).
En termes de visibilité, quel bilan faites-vous notamment en
France ?
Nous sommes particulièrement satisfaits de notre partenariat avec France Télévisions et beIN Sports, et de la couverture de grande qualité qu’ils apportent à nos compétitions. Un deuxième match en clair sur France Télévisions le samedi serait en revanche souhaitable, et nous y travaillons avec eux. C’est un souhait de la part de l’EPCR et des diffuseurs.
Un dernier mot sur le retour d’Heineken, de nouveau partenaire de la compétition ?
Heineken est revenu au plus haut niveau. Un partenariat avec une marque aussi prestigieuse, c’est une très bonne nouvelle pour nous tous. Pour le public, c’est le retour de la H Cup.