LES REGRETS DE VAN GRAAN
Johann van Graan, le manager du Munster, déplorait le manque de réalisme de ses troupes, samedi soir :
« Nous avons eu les opportunités pour marquer davantage mais ne les avons pas saisies. Je pense notamment à l’occasion d’Andrew Conway. Conor Murray a aussi ouvert des brèches qui auraient pu faire basculer le match en notre faveur. Il nous faut être plus clinique. Nous n’avons pas été assez bons pour l’emporter à l’extérieur. Car la clé est d’être opportuniste. Félicitations à Castres pour avoir su forcer la décision dans ce match vraiment très tendu. »
SIX FRANCHISSEMENTS À ZÉRO POUR LE MUNSTER !
Si les Castrais ont été les seuls à inscrire un essai, ils ne comptent — statistique rare — aucun franchissement à leur actif. Les 97 % de réussite au plaquage de l’adversaire expliquent en grande partie cette absence de brèche. Au contraire, les Munstermen ont trouvé la faille à six reprises mais sans marquer autrement que par le pied de Joe Carbery.
> Coaching gagnant en première ligne
En première période, le pack du CO a été sanctionné à trois reprises en mêlée fermée. Sans pour autant paraître subir à l’impact… « Leur mêlée est très pénible, avec de la roublardise,
analyse Christophe Urios. Elle met beaucoup de pression sur l’axe droit avec leur très bon gaucher. Comme il y avait le petit Marco Clerc et le grand Paea Fa’anunu à gauche, ça accentuait le truc. C’est pour ça que j’ai changé à la mi-temps. » Les entrées en jeu de Wilfried Hounkpatin et Antoine Tichit à la pause ont permis de rectifier le tir. Et sur les deux dernières mêlées de la partie dans leur camp, les Tarnais ont emporté leurs adversaires.