ENCÉPHALOGRAMME PLAT
L’ÉVICTION D’OLIVIER BARAGNON N’Y A RIEN CHANGÉ : COLOMIERS NE RÉPOND PAS.
Se jurer que le résultat de ce match à Massy ne dépendrait pas d’un défaut de discipline, et le débuter par un carton jaune récolté au bout de trente secondes de jeu : pouvaient-ils débuter plus mal ? Et objectivement, les Columérins ont eu de la chance, car le plaquage à la carotide du talonneur Turashvili sur Mendès méritait même un carton rouge. L’arbitre l’a reconnu après coup. Le pic du n’importe quoi a été atteint à la 32e minute par cette intervention du deuxième ligne Mémain sur le demi de mêlée Prier, qui a provoqué cette troisième exclusion temporaire alors que la première mi-temps n’avait même pas encore été consommée.
PAS D’ÉLECTROCHOC
On ne remporte par un duel au couteau pour le maintien en s’oubliant de la sorte. On ne remporte pas non plus ce genre de rencontre en jouant un peu, et puis en arrêtant, et puis en jouant encore un peu, et puis oui, et puis non : la capacité d’accélération de cette équipe de Colomiers est apparue tellement évidente que son manque de volonté dans sa capacité à rester provocante l’a fait apparaître comme flegmatique. Flegmatique, alors que le manager Olivier Baragnon à peine lourdé, le parcours vers le maintien débuté officiellement sur cette partie, devait profiter de « l’effet électrochoc » de son éviction. Mais d’électrochoc, vraiment, il n’y a pas eu.