VERS UN AVENIR SEREIN ?
APRÈS QUATRE REVERS CONSÉCUTIFS, L’USC A MIS UN TERME À CETTE SÉRIE INQUIÉTANTE EN VENANT À BOUT D’AURILLAC.
ÀCarcassonne, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a moins d’un an, l’USC était en souffrance, elle tirait le diable par la queue au fin fond du classement. Après seize rencontres officielles, elle était titulaire de cette peu glorieuse lanterne rouge avec trois petites victoires et dix-neuf points au compteur. Il y a un an presque jour pour jour, elle concluait l’année civile par une victoire encourageante face à Nevers (24-14). Victoire qui ne lui avait pas permis de quitter l’ultime place, mais de se rapprocher de Dax, le premier non relégable. À la trêve, l’USC n’avait pas les crampons au chaud. Et pourtant au terme du championnat, le 15 avril 2018, Carcassonne a validé son maintien en capitalisant lors de la seconde phase un total de 30 points lui offrant la très enviée quatorzième place. Vendredi soir, le vestiaire carcassonnais a respiré celui d’une sérénité retrouvée. Les hommes du président Calamel ont quitté cette année sportive sur une note positive. Après un mois de décembre morose ponctué par une série de quatre rendez-vous infructueux face Biarritz, Nevers, Mont-de-Marsan et une sortie de route à domicile face à Oyonnax, les Carcassonnais ont renoué avec la victoire face au visiteur aurillacois. Si le final fut cantalien (14 points marqués entre la 78e et 80e minute), l’ensemble du staff préfère mettre en avant les quatre points de la victoire. « L’essentiel c’était la victoire, confie Mathieu Cidre. Le contexte était difficile. Mais, sur la physionomie de la rencontre, l’équipe a trouvé les ressources pour marquer les points aux moments opportuns. Cette victoire fait énormément du bien à la tête. »
LE RETOUR DES CADRES
À la faveur de ce huitième succès officiel revient dans la première partie de tableau et s’autorise à regarder vers le haut du classement plutôt que vers le bas. « Il faut être ambitieux, ajoute Mathieu Cidre. Pendant la première partie de ce championnat, nous avons occupé les six premières places. L’ensemble du groupe y a pris goût. Elle a bien envie de se mêler à la course pour la phase éliminatoire. Les garçons sont conscients qu’ils peuvent jouer un rôle intéressant dans cette seconde phase. Nous avons même la chance de disputer un match supplémentaire à la maison. »
De plus après la trêve, bien des cadres seront remis sur pied. Ce succès face à Aurillac, il a été acquis sans la présence du droitier Karena Wihongi, du grand huit Bakary Meité, de Josh Valentine, du centre José Lima des éléments clés de cette maison carcassonnaise. En 2019, l’USC peut entrevoir un avenir sportif avec sérénité.
En ce prochain mois de janvier, ils accueilleront Montauban et Vannes, deux rendez-vous qu’ils souhaitent concrétiser par une victoire. L’an dernier, l’USC avait fait pari (un peu fou) d’obtenir le maintien. En 2019, ils font le pari d’obtenir la qualification. Après tout, la chance sourit aux audacieux.