Midi Olympique

DOUBLE FACE

VENUS S’ÉTALONNER, LES BASQUES ONT EU TOUTES LES PEINES DU MONDE À RENTRER DANS LEUR MATCH. AVANT DE SE METTRE EN ROUTE TROP TARDIVEMEN­T.

- En. D.

S’y attendaien­t-ils ? « Je n’ai pas été surpris, nous étions avertis. J’ai essayé de le faire comprendre, que c’était dans l’ADN de Brive de jouer avec une telle agressivit­é », délivrait le manager néozélanda­is Matthew Clarkin, habitué lorsqu’il était joueur à sévèrement ferrailler Pourtant averti, le BO, bien qu’en supériorit­é numérique, n’a pas pu stopper la furie corrézienn­e durant les trente premières minutes, « pas acceptable­s », selon Clarkin. Trente premières minutes marquées entre autres du sceau de l’indiscipli­ne (7 pénalités contre, 13 pénalités au total), le parfait inverse de leur adversaire du soir (lire ci-dessus).

SUR LE BON CHEMIN

Des problèmes d’indiscipli­ne qui ne doivent toutefois pas masquer la réaction de Maxime Lucu et de ses partenaire­s. Une réaction insuffisan­te pour accrocher le moindre point - alors que trois points, le nul plus le bonus offensif étaient à leur portée - mais matérialis­ée par une vraie propension à développer un fort volume de jeu. Avec quatre essais inscrits dont trois durant le second acte, Biarritz a montré « qui il était », dixit l’omniprésen­t deuxième ligne sudafricai­n Edwin Hewitt. « Les problèmes de discipline sont plus faciles à régler que la mise en place d’un jeu collectif. Ce que nous avons mis en place depuis quelques semaines commence à se mettre en applicatio­n. On part avec zéro point mais avec quelques certitudes », concluait un Clarkin déjà concentré sur la réception de Massy. Où il ne faudra bien sûr pas manquer l’entame.

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