LE NOIR AVANT L’ESPOIR
À LA TRÊVE, L’USAP OCCUPE LA DERNIÈRE PLACE. MALGRÉ LES DIFFICULTÉS LES CATALANES CROIENT FERMEMENT AU MAINTIEN.
Le début de la précédente décennie a été une époque dorée pour les Usapistes. À cette époque, les Catalanes occupaient le haut du tableau avec des joueuses chevronnées telles que Marie-Alice Yahe, Christelle Le Duff, Cyrielle Bouisset, etc. Un groupe talentueux qui a été en 2010 et 2011 doublement sacrée au plus haut niveau national. L’Usap féminin marchait alors sur l eau. Cette époque est maintenant révolue. Entre crises sportives et internes, le club a tout d’abord quitté l’élite lors de l’année 2015. À l’heure actuelle, le club historique occupe la dernière place du deuxième niveau national avec zéro victoire au compteur et trois unités au classement. « Nous avons repris tardivement l’entraînement. L’intersaison n’a pas été bien préparée. Forcément, nous en payons malheureusement le tribut, déclare le manager Jacky Jacoby. Sportivement nous sommes dans une situation difficile. Mais, nous n’avons pas dit notre dernier mot. Lors de la réception de Limoges, l’équipe a arraché le match nul (26-26) et ce après avoir été menée (21-0). Nous tenons notre match référence. Le maintien est tout à fait réalisable puisque nous n’avons que deux points de retard sur Béziers le huitième et dernier non relégable. Les filles ne vont pas lâcher le morceau. »
PAS DE DROIT À L’ERREUR FACE AU RACING NANTERRE
Après avoir broyé du noir de septembre à décembre, le groupe senior s’autorise à souffler sur les braises de l’espoir. « Tout n’est pas négatif dans l’ensemble, ajoute Jacky Jacoby. Nous avons la chance de posséder une excellente équipe cadette qui peut prétendre à la qualification. L’année prochaine près de quinze filles accèdent à la catégorie senior. Nous comptons sur l’apport de ces jeunes pour reconstruire un groupe compétitif. Pour nos cadettes, nous devons rester en élite 2. » Un maintien qui pourrait se décider se décider le 10 février lors de la réception du concurrent direct, le Racing Nanterre. Ce jour-là, les Catalanes n’auront pas droit à l’erreur.