Le bonus à la sirène
Au vu de la première demi-heure de jeu, le schéma de la confrontation semblait établi. La capacité oyonnaxienne à mettre de la vitesse et à imposer de longues séquences, tout autant que la fébrilité columérine, laissait présager une issue amplement favorable à l’équipe de l’Ain. Pourtant l’essai columérin pointé par Barlot sur une échappée au coeur de la défense de l’Ain, redistribua les cartes. Colomiers se montra plus entreprenant, Oyonnax beaucoup moins réaliste et en ajoutant le degré d’engagement imposé par les Columérins le duel s’équilibra en même temps que la promesse de bonus s’envola. À deux minutes de la sirène, Colomiers pouvait encore espérer un bonus défensif mais victime de leur indiscipline les Columérins concédaient sur l’ultime mêlée un essai de pénalité qu’aurait déjà du légitimer sur l’action précédente un placage haut sur Codjo en situation d’essai.