JOUEURS ET MAL « PAYÉS »
LES AUDOIS SONT PASSÉS TRÈS PRÈS DE L’EXPLOIT MALGRÉ (PRESQUE) UNE MI-TEMPS JOUÉE À QUATORZE ET REPARTENT AVEC LE BONUS DÉFENSIF. UNE MAIGRE CONSOLATION.
J’ai un sentiment de frustration car on doit gagner le match. Sur la dernière action, la balle sort extérieur, il n’y a plus de défenseurs adverses. Mais à la place, les Biterrois sont couchés sur le porteur de balle. » Dans une colère froide, Christian Labit poursuit son analyse sans hausser le ton : « Maintenant,
quand sur une petite « tarte » (de Meité sur
Hoarau, N.D.L.R.) on prend un rouge (juste avant la pause), ça devient compliqué de lutter ! C’est bien car c’est le public qui a arbitré et cela prouve encore une fois le niveau de l’arbitrage en Pro D2. Moi, j’ai les images, c’est donc pour ça que j’en parle. »
PLUS JOUEURS
Malgré ces faits de jeu contraires et leur infériorité numérique, les Audois ont cru jusqu’au bout en leurs chances et ont frôlé l’exploit après cinq minutes d’arrêts de jeu. Beaucoup plus joueurs que leurs hôtes, capables de relancer de leurs propres vingt-deux mètres et de tenir le ballon, ils ont « été bons dans leurs systèmes de jeu
et en attaque », selon Josh Valentine. Malheureusement ils ont souvent manqué de pragmatisme offensif et parfois d’intelligence tactique sur certains coups, pour espérer scorer d’avantage.Voilà aussi pourquoi ils ne repartent qu’avec un point de la Méditerranée et restent neuvièmes de Pro D2.
Mais en affichant à nouveau cet état d’esprit face à Vannes vendredi, ils retrouveront certainement le succès dans leur antre, où ils n’ont perdu qu’une fois face à « Oyo ».