Midi Olympique

Bizarre

-

QUI VEUT DE L’ÉCRAN GÉANT DE NARBONNE ?

Narbonne a été obligé de procéder à une vente aux enchères pour trouver de l’argent à la suite du dépôt de bilan de la SASP. Parmi les pièces les plus imposantes, l’énorme écran géant du club, l’un des plus imposants du rugby pro. Il a été estimé à 130 000 €. Les noms de quelques acheteurs ont circulé, UBB, Colomiers, et même les Dragons catalans. Mais aux dernières nouvelles, l’affaire ne s’est pas conclue. La ville de Narbonne aurait voulu le racheter pour 50 000 €. Mais le tribunal de commerce ne veut pas le céder à moins de 70 000 €.

VUNIPOLA PEUT MANGER DU CAMEMBERT À VOLONTÉ

En dix mois, Billy Vunipola s’est cassé le bras à trois reprises. Les examens ont montré que cette répétition de blessures n’était pas due à une malédictio­n. Le troisième ligne internatio­nal souffre en effet d’une carence en vitamine D due, entre autres, à une trop faible exposition au soleil. Plutôt que de déménager à Montpellie­r ou Toulon, les médecins lui ont recommandé de prendre des vitamines et de consommer davantage de produits laitiers. Ce qui permet à Vunipola de succomber, avec l’autorisati­on de son staff, à son péché mignon : le camembert. Ou comment allier l’utile à l’agréable…

HASKELL, L’ANCIEN ENFANT TERRIBLE DEVENU PROFESSEUR

L’internatio­nal anglais James Haskell, désormais à Northampto­n, n’a pas mâché ses mots envers les jeunes joueurs. Pour lui, ils n’ont plus les armes pour faire face à la

vie après leur carrière. « Le problème, c’est qu’ils n’ont plus que le rugby dans leur vie. C’est tout ce qu’ils connaissen­t. Ils sont collés à leur téléphone 24 heures sur 24. Et quand ils reviennent à la maison, ils jouent à Fortnite. Ils sont coupés de l’actualité et c’est pour ça qu’à la fin, ils ne peuvent que donner des réponses ennuyeuses aux entretiens. Que vont-ils faire si un jour soudain, quelqu’un leur dit que leur genou est foutu et qu’ils ne pourront plus jouer à haut niveau ? Ils doivent comprendre que le rugby, c’est un business et qu’ils ne sont que des marchandis­es. Et que le jour où ils ne peuvent plus remplir leurs objectifs. Ils ne sont que de la poussière. » James Haskell, 33 ans, compte 77 sélections. Il est cocasse de se souvenir que quand il vivait ses premières années au plus haut niveau, Haskell était justement décrit comme un jeune chien fou turbulent qui incarnait une nouvelle génération de joueurs un peu irresponsa­bles. À son époque, ses aînés lui servaient aussi du « C’était mieux avant ! ».

Newspapers in French

Newspapers from France