SANS ALTERNATIVE
LES TARN-ET-GARONNAIS DOIVENT IMPÉRATIVEMENT REMPORTER CE MATCH DE LA PEUR FACE À UN DE LEUR CANDIDAT DIRECT. UNE DÉFAITE AURAIT UN IMPACT CATASTROPHIQUE ALORS QUE SE PROFILERONT DEUX DÉPLACEMENTS PÉRILLEUX D’ICI DÉBUT FÉVRIER.
Celui-là vaut très cher. Les Montalbanais, très mal en point au classement, n’ont d’autres choix que de terrasser Aurillac sur leur pelouse de Sapiac vendredi soir. Quatorzièmes avec 31 points au classement, les Tarn-et-Garonnais pointent seulement six unités devant Colomiers, le premier relégable (25 points) et trois derrière leur adversaire cantalien du weekend, onzième de cette poule unique avec 34 points. Rien de dramatique, alors ? On aimerait bien. C’est lorsque l’on se penche sur le classement britannique que le bât commence à blesser. Dans ce ranking officieux, très prisé des techniciens car il permet de lisser la performance de leur équipe en fonction du nombre de matchs joués à domicile et à l’extérieur, les résultats montalbanais sont clairement inquiétants, la faute aux trois défaites à domicile déjà enregistrées (contre Mont-deMarsan, Bayonne et Béziers). Le classement britannique pointe en effet les joueurs de la cité d’Ingres parmi les trois seules équipes du championnat à avoir un total de points inférieur à zéro (-5 avant le match, potentiellement -9 en cas de défaite vendredi soir, la défaite à domicile « coûtant » 4 points au classement britannique, N.D.L.R.). Le calendrier étant ce qu’il est, les Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany Montalbanais devront en sus enchaîner deux sorties périlleuses après cette réception d’Aurillac en allant à Carcassonne et à Provence Rugby. On l’aura compris, dire que la venue des Cantalous à Sapiac est une nouvelle charnière dans la saison est un euphémisme…
DES MOTIFS D’ESPOIR MALGRÉ TOUT
Au milieu de ce marasme comptable et mathématique émergent des motifs d’espoir. On sent que cette équipe n’a besoin que d’un petit déclic pour enclencher la dynamique vertueuse qui lui manque tant depuis le début de la saison. Denis Troch, le célèbre préparateur mental qui oeuvre depuis une dizaine de jours auprès des joueurs montalbanais, saura-t-il trouver les clés pour libérer les capacités rugbystiques des Vert et Noir ? « Il met des mots sur les maux », confiait Jean-François Reygasse. Si la méthode Troch porte ses fruits, il restera assez de temps aux Montalbanais pour enclencher une remontée au classement. Avec treize matchs et 65 points potentiellement sur le tapis, tous les scénarios sont encore envisageables. Reste à enclencher une « opération commando », dixit le président Reygasse et retrouver les vertus qui ont fait la réputation du club dans un passé récent. On ne parle pas encore de top 6, loin de là. Pour le moment, il est question de survie.