UN TEST À BRUTUS
LE TO PRÉPARE SON PREMIER MATCH DE CHAMPIONSHIP, LE 3 FÉVRIER À LEIGH. POUR SA TROISIÈME SAISON, LES HAUT-GARONNAIS ONT DES AMBITIONS. ILS SE MESURERONT VENDREDI AUX DRAGONS CATALANS.
Le 3 février, le Toulouse olympique va traverser la Manche et prendre la direction de Leigh où il va officiellement lancer sa saison en Championship, la deuxième division anglaise. Un championnat que les Haut-Garonnais disputeront pour la troisième année. Dans ce championnat, désormais passé à quatorze équipes, le représentant français a annoncé haut et fort qu’il ambitionnait la montée en Super League. Pour cela, il devra terminer dans les cinq premiers à l’issue de la phase qualificative et remporter la finale. Excusez du peu ! Un projet d’accession qu’ambitionnent aussi Toronto et Widnes, le relégué de la Super League. Pour y prétendre, les dirigeants se sont donné les moyens à l’intersaison.
Pour ce prochain exercice, l’entraîneur principal Sylvain Houlès peut compter sur un groupe de vingt-six joueurs. Un groupe qui a été rafraîchi par l’arrivée de sept recrues. Ainsi, l’ailier Ilas Bergal, le pilier ou deuxième ligne Jordan Dezaria (ex-Leigh), le troisième ligne international écossais James Bell, le pilier gallois Ben Evans, le pilier italo-australien Brendan Santi, le pilier samoan Patarika Patty ainsi que le talonneur international italien Dean Parata ont été séduits par le projet toulousain. Des tëtes nouvelles qui ont également compensé l’arrêt du capitaine emblématique Sébastien Planas et les départs de Sam Rapira, Charles Bouzinac, Bastien Canet, Mourad Kriouache et Eddy Pettybourne.
DEUX MOIS DE PRÉPARATION
Mais avant cette journée inaugurale à Leigh, les Toulousains vont passer un test grandeur nature vendredi soir à Perpignan face aux Dragons catalans. Un test qui n’aura d’amical que le nom. Après leur première prestation face au XIII du président, les Catalans de Steve Mc Namara voudront se rassurer.
Quant aux Toulousains, ils souhaitent s’étalonner face aux derniers vainqueurs de la Cup et ce après deux mois de préparation intensive. « Par rapport à l’an dernier, je suis satisfait de l’état actuel de mon groupe sur le plan physique. Nous avons franchi un palier. Notre préparation d’intersaison est très positive. Maintenant, à nous de le valider par ce match à Brutus face aux Dragons », soutient le coach toulousain. Un groupe de vingt-quatre joueurs va normalement effectuer le déplacement à Perpignan. Ceux qui s’illustreront à Gilbert-Brutus feront certainement partie du déplacement en Angleterre. Vendredi soir, l’opposition franco-française aura vraiment un avant-goût de championnat.
« Tout petit, J’allais voir mon père qui jouait à Villeneuve-de-Rivière. Il m’a transmis sa passion. Tout naturellement, je suis allé à l’école de rugby. Cela m’a plu. Petit à petit, le XIII est devenu une passion que je partage avec ma famille. J’avais 6 ans lorsque Saint-Gaudens a remporté son dernier titre de champion de France en 2004. J’ai des images en mémoire et des souvenirs, même si j’étais bien jeune. »
ATTIRÉ PAR LA SUPER LEAGUE
Si son statut de joueur d’Élite 1 occupe une grande partie de son existence, il se consacre aussi à son métier de paysagiste-pisciniste, une activité de plein air qui convient parfaitement à cet amoureux de la nature. Une profession qu’il pourrait mettre entre parenthèse pour tenter une aventure professionnelle. « À 18 ans, j’ai découvert le championnat Élite. J’ai occasion d’aller voir des matchs de Championship à Toulouse et de Super League à Perpignan. J’aimerai disputer une compétition anglaise. Jeune, j’ai eu l’occasion de porter le maillot de l’équipe de France. Il y a la Coupe du monde 2021 mais je pense plus à celle de 2025. Je suis prêt à faire les sacrifices », soutient-il.
Mais avant de songer à un avenir en Championship ou en Super League, Maxime Stefani a un projet à court terme : celui de s’imposer à Palau lors de la prochaine journée de championnat. L’an dernier, SaintGaudens avait manqué d’un cheveu la qualification pour les quarts. Cette année, il compte accéder à cette phase couperet.