Mêlée et jeu de transition
Dominé en première période en Écosse et sanctionné à trois reprises, l’édifice héraultais a confirmé ses difficultés chroniques cette saison. « Nous avons un rendement en dents de scie en mêlée. Je pense que c’était pareil l’an dernier, sauf que nous gagnions les matchs et que cela ne se voyait pas. Je crois que c’est une question d’état d’esprit, dans le sens où nous voulons faire trop rapidement la transition entre les phases statiques et le jeu », explique Antoine Guillamon. À force de vouloir compenser la principale faiblesse de leur pack, à savoir le déplacement, les avants héraultais en oublient d’appuyer sur leurs forces selon le pilier droit. Et perdent donc sur les deux tableaux :
« Comme nous avons un pack lourd, nos adversaires veulent souvent nous déplacer, et c’est peut-être trop présent dans nos têtes. On se dit qu’on doit permuter le plus vite possible entre mêlée-jeu ou touche-jeu. Tout cela dessert notre mêlée, même nos mauls. Ce secteur de jeu n’est plus un point fort. Le groupe va donc travailler autrement et on verra si ça marche. » Première réponse samedi face à la mêlée maritime. Une référence en Top14, qui sera privée de sa première ligne internationale (Atonio, Bourgarit et Priso). Là où le MHR enregistre lui les retours de Mikheil Nariashvili (fin de suspension) et Guillamon. Une belle opportunité de se racheter ?