Ris-Orangis prie ses grands cieux

Jouera, jouera pas ? Cette équipe de Ris-Orangis est suspendue à la décision qui sera prise par l’arbitre de sa rencontre de Fédérale 2 programmée dimanche contre Nuits-Saint-Georges. La semaine a été mauvaise en Ilede-France, et les petites chutes de neige et les basses températures faisaient craindre un mauvais scénario du report. La chose serait préjudiciable, depuis la semaine dernière et le déplacement à « blanc » effectué jusqu’à Strasbourg. Les Franciliens se sont coltiné quinze heures de bus dimanche dernier, avec un départ à 5 heures du matin et un retour à 11 heures du soir, pour s’entendre dire au milieu de la journée que la rencontre prévue au stade Hautepierre n’aurait pas lieu. « Et ça, personne ne pouvait le prévoir la veille, j’imagine ? s’interrogeait à ce sujet l’entraîneur Stéphane Lastapasis, qui ne décollerait pas. Franchement, les Strasbourgeois ont donné cinq points à nos adversaires du Creusot en alignant sciemment huit étrangers. Ils en ont donné cinq à Épernay en déclarant forfait. Ils en ont donné cinq autres à Mézieux, en alignant une réserve incomplète. Tous nos concurrents en ont bénéficié. Et nous, nous allons là-bas pour une annulation ? Cette situation commence à peser, et surtout, elle pourrait nous nuire directement. »

Ce match annulé devrait être reporté au 17 mars. Ce qui va créer une série de quatre rencontres. Si celle de dimanche contre Nuits-Saint-Georges devait être annulée à son tour, cette série monterait à six matchs consécutifs à disputer entre le 3 mars et le 7 avril. « Nous avons encore une petite chance pour nous qualifier, mais il est tout à fait certain que si nous devions enchaîner une série de matchs aussi importante, nous ne pourrions pas tenir la cadence, assure Stéphane Lastapis. J’espère vraiment que nous pourrons jouer dimanche, parce que cette situation me navre au plus haut point. Vous imaginez si la qualification devait se jouer à cinq points ? Je ne l’espère pas… »