Midi Olympique

REFAIRE VIBRER VERCHÈRE

ENFIN EFFICACES À L’EXTÉRIEUR, LES BRESSANS RETROUVENT LEUR STADE. LÀ OÙ ILS SE SONT DÉCOMPLEXÉ­S ET ONT PRIS CONFIANCE CETTE SAISON.

- Par Julien VEYRE

Voilà un mois que les supporters bressans piaffent d’impatience à l’idée de revoir leurs protégés évoluer sur la pelouse de Verchère. La dernière fois, ils les ont vus décrocher le succès face au voisin oyonnaxien. Et à domicile, Bourg-enBresse reste même sur trois victoires avec la manière devant Soyaux-Angoulême, Mont-de-Marsan et donc Oyonnax. Depuis, les protégés du duo Boulanger-Choveau ont réussi à exporter leur jeu, ramenant un succès de Massy et un bonus défensif de Provence. « Nous devons confirmer ce que nous avons fait en déplacemen­t », lance l’entraîneur Yoann Boulanger. Les Burgiens ont passé un nouveau cap en décrochant un succès à l’extérieur mais la progressio­n sera validée seulement si la venue de Biarritz se range dans la case des matchs réussis.

DES ÉQUIPES QUI PÉTILLENT

Pour cela, les Burgiens défient la pétillante équipe du Biarritz olympique. « Sur le plan offensif, le BO ressemble à Oyonnax, énonce Yoann Boulanger.

Cette équipe aime tenir le ballon, marque beaucoup d’essais. Complète, elle lance bien le jeu. Et se montre assez innovante aussi. Ils ont eu quelques difficulté­s car il y a eu du changement à l’intersaiso­n. Mais les Biarrots sont capables de réaliser de bonnes performanc­es à l’extérieur, on l’a vu à Oyonnax. Nous connaisson­s leurs qualités, leurs points forts. Nous allons essayer de ne pas les mettre en valeur et de jouer notre jeu. » Comme Bourg-en-Bresse a sensibleme­nt un ADN similaire sur ses matchs à domicile, le technicien ajoute : « Cela

peut mettre le feu ! » À l’aller, l’incendie avait surtout pris dans la défense burgienne qui avait craqué à l’heure de jeu (46-9). Mais depuis, les Burgiens ont très nettement évolué sur ce point. D’ailleurs à Provence, pour la première fois de la saison, ils n’ont pas encaissé d’essai à l’extérieur. « Nous concédons de moins en moins de points, se félicite Yoann

Boulanger. Subissons de moins en moins de franchisse­ments. » La pression défensive des Violets est d’ailleurs redevenue l’une de ses meilleures rampes de lancement dans son jeu offensif sur les derniers matchs. À l’image de ce qui marchait la saison passée. Si la conquête est du même tonneau face à Biarritz que lors des récentes rencontres à Verchère et les trois-quarts aussi inspirés, on devrait voir du spectacle. Si la furia violette est de retour, les Ultras violets et autres supporters seront récompensé­es pour leur attente.

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