« Il faut vite réagir ! »
GUILLAUME LAFORGUE - Ouvreur de SoyauxAngoulême D’ABORD DEMI DE MÊLÉE PUIS ARRIÈRE, L’ANCIEN BORDELO-BÉGLAIS S’EST RECONVERTI CETTE SAISON À L’OUVERTURE. TOUJOURS AVEC BONHEUR.
Vous êtes au club depuis sept ans, vivez-vous votre meilleure saison ?
Pour moi la meilleure, c’est celle du titre de champion de France de Fédérale 2. Ça s’est super bien passé tant sur le terrain qu’en dehors. Humainement c’est un beau souvenir. Et puis sportivement on a terminé invaincu même si ce n’était pas le même niveau bien sûr. En revanche, sur le plan rugbystique je pense que cette année on dispose du meilleur groupe. Il y a un gros potentiel. Malgré tout l’année de la montée en Pro D2 a été, à mon sens meilleure car on était dans l’euphorie de l’accession. Mais je le répète, potentiellement cette année entre l’apport des anciens et les recrues, l’équipe est plus performante.
Vous restez sur trois contre-performances contre Massy, Aurillac et Brive, le moral est-il entamé ?
C’est vrai que l’on est au lendemain d’une défaite qui fait mal. On est dans une mauvaise passe tant en termes de résultats que dans le contenu. Mais chaque année, à cette période on est un peu dans le dur. Et puis on va à Vannes où l’on ne s’est jamais imposé et malgré tout il va vite falloir redresser la barre. Le classement est très serré et on peut vite rétrograder. Il faut vite réagir !
Vous être passé de demi de mêlée à arrière puis cette à ouvreur. La reconversion se passe bien ?
De formation je suis demi de mêlée. Et je suis arrivé ici pour occuper ce poste. Après je suis polyvalent 9-15 et effectivement cette année je suis repositionné à l’ouverture. C’est un poste à responsabilité où l’on doit orienter le jeu et faire jouer ses partenaires. Le problème c’est qu’en ce moment avec les ballons rendus glissants, ce n’est pas facile. Certes je suis bien épaulé par les demis de mêlée et les coachs mais il reste des choses à corriger. Par exemple je suis passé à côté au jeu au pied contre Colomiers. Mais j’ai la confiance des coachs et j’ai aussi appris de mes erreurs. C’est un apprentissage pas facile mais je donne tout et fais du mieux possible.
Comment vous voyez la suite de
On avance un peu dans le flou en ce moment. On traverse une mauvaise passe. Mais il va y avoir le retour de joueurs clés dans le groupe (Witt, Belzons, Halavatau, Hayes, N.D.L.R.) ainsi que les deux jokers (le deuxième ligne Sud-Africain Rynard Landman et le talonneur Arnaud Héguy, N.D.L.R.). Ça doit nous permettre de retrouver une dynamique positive. Il n’y a aucune raison que ça ne fonctionne pas. Et puis toutes les équipes ont un trou d’air et en ce qui nous concerne, il ne manque pas grand-chose. D’autant que le retour des beaux jours doit nous servir pour mettre notre jeu en place.
Dans quel état d’esprit êtesvous vant d’aller à Vannes ?
C’est toujours compliqué de les jouer. Ils nous ont toujours posé des problèmes dans leur stade de La Rabine où l’on ne s’est jamais imposé. Ce sont toujours des matchs engagés mais paradoxalement ce sont des rencontres que j’ai toujours aimé disputer compte tenu du contexte. Une belle pelouse, un super public en fait toutes les conditions pour faire un bon match de rugby. Mais peut-être que c’est le gros match qui tombe à point nommé. L’avenir nous le dira.
Qu’en est-il de votre avenir ?
Je suis en fin de contrat en juin mais même si je n’ai pas encore signé, a priori je devrais rester. Comme beaucoup de joueurs, j’attends la nomination du nouveau staff.