Le coaching de Gatland
Si le coaching de Jacques Brunel a été loin de faire l’unanimité (lire en pages intérieures), il convient de rendre à César ce qui lui appartient. Et féliciter en toute sportivité le sélectionneur Warren Gatlabd pour avoir su sentir les coups, et sortir les joueurs qu’il fallait au bon moment. On en veut pour preuve la gestion de sa charnière, remplacée au moment idoine par la paire Gareth Davies-Dan Biggar (probablement piquée au vif d’avoir été reléguée en tribunes au coup d’envoi) qui a pesé de tout son poids en fin de match. « Je suis content de leur entrée en jeu, se félicitait Gatland. Même si tout n’a pas été parfait, ils nous ont apporté un plus et nous ont offert des solutions différentes des titulaires. » Tout comme le fit le pilier droit Samson Lee, entré à la 57e minute pour suppléer Thomas Francis qui commençait à sombrer, ou le deuxième ligne Cory Hill appelé à remplacer un Beard indiscipliné. Une gestion « en direct » et au cas par cas qui explique, par exemple, que le troisième ligne Wainwright soit resté 80 minutes en tribunes (au vu de la performance incroyable des titulaires), ou les entrées très tardives d’Eliott Dee, Wyn Jones ou Watkins. Le jour et la nuit, en somme, avec la gestion plus « programmée » des changements tricolores, lesquels débouchèrent sur une sortie précoce des cadres, et contribua parmi tant d’autres facteurs à la fin de match que l’on sait.