PLUS QUE JAMAIS OPTIMISTES
LE CLUB BOURGUIGNON, QUI DÉCOUVRE LA FÉDÉRALE 1, EST AMBITIEUX. MAIS POUR MENER À BIEN TOUS LES PROJETS, IL FAUDRA ALLER CHERCHER LE MAINTIEN.
Sept matchs pour sauver sa peau en élite amateur. Telle est la mission du CS beaunois, un promu en quête de croissance. « On reçoit tous nos concurrents directs dont Bédarrides, Vienne et La Seyne. Nous avons les cartes en main », glisse André Goichot. Le président garde le moral malgré l’amère défaite face à Hyères-Carqueiranne. Un responsable qui demeure satisfait, particulièrement en coulisses. « Au 31 décembre, nous avons atteint les objectifs. Nous avons 825 000 €, soit le budget de Fédérale 2 de l’an passé avec 30 % de hausse par rapport à l’exercice écoulé. Nous avons misé sur 1,4 million fin juin, nous y serons. J’ai la chance d’avoir des partenaires amis importants. » Les efforts semblent en effet portés leurs fruits : « Depuis cinq ans, je fais du porte-à-porte pour motiver tout le monde ! Nous voulons créer un club affaires. Un projet de tribunes et d’agrandissement des structures est avancé. Ça peut aller vite. »
GOICHOT : « L’ÉTAT D’ESPRIT EST IRRÉPROCHABLE »
D’autant plus vite que le sportif tient la route. « Nous savions que la marche sportive serait très haute. Toutes les petites erreurs se paient cash. Nous n’avons jamais subi de grosse défaite, hormis à Nice où nous avions été tous mauvais. N’oublions que nous sommes en apprentissage. Nous sommes en Fédérale 1 pour la première fois de notre histoire ! Nous n’avons eu que trois semaines de préparation à l’intersaison et neuf blessés de moyenne depuis août. Quand on sait tout ça, on peut être content de notre parcours. Jusqu’à présent, l’état d’esprit est irréprochable. Nous avons réussi, malgré quinze nouveaux, à conserver l’ambiance de la saison dernière. »
Si quelques difficultés perdurent - « On ne pensait pas que nous aurions besoin de deux personnes à temps plein pour l’administratif. Il n’y a plus
de place pour les bénévoles ! » dixit Goichot - le CSB est sur la bonne voie. « Si on descend, on fera tout pour remonter au plus vite mais je n’envisage pas du tout cette solution. J’attends encore au moins trois succès à la maison et continuer à voir du beau jeu. D’ailleurs, les gens ne s’y trompent pas, ils viennent de plus en plus nombreux au stade. On a réussi à les fidéliser et à intéresser des gens qui ne nous connaissait pas. Il y a un vrai engouement. » Nul doute qu’un maintien entretiendrait cette flamme naissante.