Midi Olympique

DOULEUR ET DÉCEPTION

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Conscients d’être passés à côté d’un nouvel exploit, après avoir battu Oyonnax dans l’Ain, les Biarrots faisaient grise mine au moment d’analyser cet échec. Le directeur sportif, Matthew Clarkin, tenait à

« féliciter les joueurs pour l’état d’esprit qu’ils ont montré ».

Mais l’ancien Bordelais n’éludait pas la souffrance que procure une telle issue :

« Toutes les félicitati­ons qu’ils vont recevoir ne pourront pas enlever la douleur et la déception de la défaite. À la fin, nous sommes à quatorze et eux se sont retrouvés. C’est rageant ! J’aurais aimé savoir de quoi nous étions capables à quinze contre quinze. »

CAPABLES DE RIVALISER

Bertrand Guiry a, sur le terrain, tutoyé le succès avant de le voir s’échapper dans la maison d’en face.

« C’est frustrant, oui, vu le dénouement. Nous étions devant à dix minutes de la fin. Nous avons manqué de lucidité et de confiance aussi. Comme souvent, nous péchons dans la gestion des fins de matchs. Chez les très bien classés, nous sommes capables de rivaliser voire de gagner. Dès le début, nous avons senti que nous étions dans le vrai, malgré quelques approximat­ions. » Contrairem­ent à l’exploit signé à Oyonnax, lors de la 13e journée, les Rouge et Blanc n’ont arraché qu’un bonus défensif à Nevers. Un point de plus au classement qui n’avait pas valeur de consolatio­n.

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