LÂCHEZ LES FAUVES !
CE VENDREDI, LA PRESTIGIEUSE COMPÉTITION DES FRANCHISES DE L’HÉMISPHÈRE SUD REPREND SES DROITS. COUPE DU MONDE AU JAPON OBLIGE, SON AGENDA A ÉTÉ REVU ET MODIFIÉ. POUR LE LANCEMENT DE CET ÉVÈNEMENT MAJEUR, MIDI OLYMPIQUE VOUS PROPOSE UN TOUR D’HORIZON COMP
L’attente fut longue, mais on y est presque ! Plus de huit mois après la finale 2018 qui avait vu les Néo-Zélandais des Crusaders décrocher leur neuvième titre, le Super Rugby reprend enfin ses droits ce vendredi, et propose une affiche alléchante : Chiefs-Highlanders, soit rien de moins qu’un choc entre deux quarts de finaliste de l’édition passée. Idéal pour lancer ce qui s’annonce devoir être un véritable feu d’artifice d’essais et d’exploits individuels.
Pour sa 24e édition, la compétition phare de l’hémisphère Sud conserve exactement la même formule que l’année dernière. Le format réunit toujours 15 équipes réparties en trois conférences qui réuniront cinq pays : Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Australie, Argentine et Japon. Les cinq équipes kiwis s’affronteront dans une conférence néo-zélandaise qui sera plus relevée que jamais avec les Crusaders (Christchurch), les Hurricanes (Wellington), les Chiefs (Hamilton), les Highlanders (Otago) et les Blues (Auckland). Comme l’année dernière, les Argentins de Jaguares figurent dans la conférence sud-africaine avec les Lions (Johannesburg), les Sharks (Durban), les Stormers (Le Cap) et les Bulls (Pretoria). Enfin, la conférence australienne sera composée des Waratahs (Sydney), des Rebels (Melbourne), des Brumbies (Canberra), des Reds (Brisbane) et des Japonais des Sunwolves (Tokyo).
21 SEMAINES DE COMPÉTITION NON-STOP
Cette formule veut toujours faire la part belle aux « derbies », soit aux matchs intra-conférence qui se disputeront en aller et retour, avec huit affiches «nationales». Les huit autres rencontres seront jouées en match simple contre quatre adversaires des deux autres conférences, comme l’année dernière. La vraie nouveauté vient de l’agenda, qui a été adapté en fonction du prochain Mondial : « Le Super Rugby sera ininterrompu pendant 21 semaines entre février et juillet, et ne marquera pas de pause internationale au mois de juin comme ce fut le cas ces dernières années. C’est un grand plus pour le tournoi, qui va gagner en visibilité », s’est félicité Andy Marinos, le président de la Sanzaar. Mieux, le Super Rugby espère jouer le rôle de rampe de lancement à l’évènement que toute la planète rugby attend : « Une année de Coupe du monde est toujours stimulante pour notre compétition car elle sera la plateforme idéale pour les joueurs qui voudront être appelés à jouer pour leurs nations respectives. » Il faudra s’attendre donc à une compétition farouche, dans laquelle les Crusaders (17 victoires et deux défaites l’année dernière) seront la cible à abattre.
LE SUPER RUGBY S’EXPORTE À L’INTERNATIONAL, MAIS PAS SEULEMENT !
En bons commerciaux, les dirigeants sudistes ont imaginé de nombreuses surprises pour que la fête soit totale sur le terrain et surtout en dehors : les franchises sud-africaines arboreront des maillots aux couleurs des super-héros Marvel lors de leurs derbys, tandis que les Jaguares se sont offert un nouveau logo.
Surtout, les responsables de la Sanzaar ont souhaité exporter le produit «Super Rugby» vers de nouveaux horizons : à l’international d’abord puisque les Sunwolves disputeront deux rencontres à Singapour tandis que les Chiefs et les Crusaders joueront un match chacun aux Fidji. Mais aussi à l’échelle régionale : les Hurricanes délaisseront leur Westpac Stadium de Wellington pour jouer un match à Palmerston North. De la même manière, les Waratahs joueront à Newcastle, soit à deux heures de route au nord de Sydney. Enfin, les Highlanders s’exporteront à Invercargill. Autant d’initiatives destinées à faire du Super Rugby 2019 une réussite aussi populaire que sportive.