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OLDING - BARTHÉLÉMY PURS « CINQ-HUITIÈMES » AU SEIN DE LEURS ATTAQUES RESPECTIVES, ILS SERONT TOUS DEUX CHARGÉS DE TROUVER LA SOLUTION OFFENSIVE.
C’est un drôle de clin d’oeil du destin qui lie les deux hommes. En effet, alors que l’un s’est engagé à Brive en provenance de l’Ulster et du plus haut niveau européen, l’autre a signé à Bayonne depuis la Fédérale 1, où il évoluait du côté d’Albi. Tout sauf révélateur du niveau intrinsèque de Romain Barthélémy, qui avait tout de même auparavant joué six saisons en Pro D2 sous le maillot du SCA. Mais assez amusant, vous en conviendrez…
Pour le reste ? Au-delà de l’anecdote, leur duel sera bien celui des deux véritables meneurs de jeu de leurs équipes. Deux joueurs parmi les plus utilisés de leurs effectifs respectifs (27 feuilles de match et 20 titularisations pour Barthélémy, 24 feuilles de match et 23 titularisations pour Olding), et surtout, les plus influents. Car si Ordas et Tedder ont alterné dans le rôle d’ouvreur de l’Aviron, Yannick Bru et Vincent Etcheto ne se sont jamais vraiment donnés d’autre option que Barthélémy au poste de « cinq-huitième » qu’il maîtrise à la perfection. Le presque trentenaire n’ayant pas son pareil pour trouver (au pied ou à la main) des espaces dans lesquels s’engouffrent avidité ses jeunes partenaires.
OLDING, DÉJÀ DÉCISIF CONTRE BAYONNE VOILÀ 3 SEMAINES
Quant à Olding ? S’il serait probablement ne pas rendre justice à la saison du CAB que de la résumer à celle de l’Irlandais, il ne serait pas non plus rendre justice à l’Irlandais que de la résumer à celle d’un joueur parmi d’autres, tant son influence fut énorme. On ignore si le titre « officiel » de meilleur joueur du Pro D2 lui reviendra au vu de son passif, mais nul doute que dans les faits, il le fut largement… « C’est le gros 1012 du Pro D2, à la fois un joueur de duel et un sacré stratège, analyse le futur entraîneur de Bayonne Rémy Ladauge. Je ne pense pas qu’en vitesse pure il soit monstrueux, mais il est explosif sur 15 mètres et avec sa lecture de jeu, il fait des dégâts… Son crochet intérieur est fulgurant. On a beau s’y préparer, il est capable de laisser passer trois-quatre ballons, mettre deux coups de pied pour se faire oublier et après, si l’intérieur est fragilisé, il le prend… Ça se traduit par un break franc ou un offload avec des joueurs autour de lui qui savent ce qu’il va faire. Les Brivistes sont très réactifs par rapport à ça. »
Et les Bayonnais bien placés pour le savoir, dont la belle prestation lors de la dernière journée de la phase régulière fut réduite à néant par Olding, auteur de deux actions de classe et d’autant de passes décisives pour les essais de la victoire (20-18) signés Marais et Romanet. Un danger que les Bayonnais devront fatalement surveiller comme le lait sur le feu, tout comme les Corréziens ne devront jamais perdre de vue Romain Barthélémy. Fut-ce cinq huitièmes de seconde…
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