UN DÉFI À LA PUISSANCE
La saison historique des Angloys première qualification en Fédérale 1 à ce stade de la compétition - ne pourra se poursuivre qu’à la condition que les coéquipiers de l’inaltérable Sébastien Fauqué, trouvent les moyens de contenir la puissance de l’édifice charentais, bâti au départ de la compétition pour participer à la course à la montée en Pro D2. Comme face à Rennes, les Basques se dirigent ici vers une opposition des styles, où leur jeu dans les intervalles ne s’exercera pas sans une dépense d’énergie folle sur les points de rencontre. Si Christophe Hamacek, le manager charentais, à peine remis de la non-qualification en Jean-Prat et pour qui « l’appétit vient en mangeant », assure « qu’il ne faudrait pas trop nous caricaturer non plus, parce qu’on joue aussi un peu ». Son équipe a confirmé contre Lannemezan au tour précédent, la marge de manoeuvre dont elle pouvait disposer sur des formations un peu moins ambitieuses et un peu moins équipées.
RETOUR DE GILLOT-JOUANNET
Sans forcer son génie, usant de sa supériorité athlétique, et profitant des quelques embardées de quelques-unes de ses individualités, elle fait partie des trois « cadors » qui ont remporté sans jamais être inquiétés, les deux matchs de la double confrontation du tour précédent. CognacSaint-Jean-d’Angély est au rendez-vous de la compétition. « Ce qu’on a fait contre Rennes, il faudra le faire contre Cognac, et en mieux, si nous voulons au moins gagner le premier match sur notre terrain », estime Jean Louis Lahargou, le manager d’Anglet.
Pour l’occasion, les Charentais retrouveront le centre Raphaël Gillot-Jouannet, de retour après blessure. Les Angloys devront se passer de leur ailier Brendan Hegarty (genou) et peut-être aussi de leur seconde ligne Simon Pinet (épaule). ■