En apothéose !
« En l’an de Grâce 2019 le pays caladois se drapa de ciel et de blanc pour célébrer ses héros. » Que les médiévistes nous pardonnent cet emprunt stylistique propre à leur période de prédilection, mais, à en juger par l’analyse de Xavier Montméat, c’est le soutien inconditionnel d’un pan entier du territoire rhodanien qui est espéré, dimanche prochain : « L’aventure est belle mais attention, tout danger n’est pas écarté, nous n’avons parcouru que la moitié du chemin, Orsay est une équipe dangereuse qui peut fort bien combler son retard » explique l’associé de Bertrand Nogier qui tire un grand coup de chapeau à tous ceux qui se sont employés en défense, mais pas seulement. « Il fallait que nous nous montrions combatifs, cela a été le cas. Manifestement, le staff d’Orsay avait étudié notre jeu, je pense que nous avons innové au niveau du plan de jeu » poursuit celui qui déplore l’absence de Thibault Ducloux, pas encore rétabli. Côté orcéen, Ivan Dury ne met pas l’échec (provisoire) sur le compte de la pression mais plutôt du manque de maturité : « De l’indiscipline, oui, et peut-être aussi un trop gros appétit de jeu alors que notre adversaire, lui, s’est montré très pragmatique. » Rien n’est perdu, « à condition de scorer rapidement » explique l’ancien sociétaire du Racing Club de France, persuadé que son équipe est meilleure au pied du mur : « Parce qu’elle a besoin de challenges, tout simplement. » De là à envisager la programmation, en lieu et place de la séance vidéo, du quart de finale de 1990 remporté, sur fond d’audace dépassant l’entendement, par ce même Racing aux dépens du favori grenoblois, il n’y a qu’un pas. En attendant, les retours de Dimeur et de Gvozdenovic sont vivement espérés. ■