Metz à la poursuite de son passé

Les Messins joueront dimanche leur match de la montée en Fédérale 2 contre Annecy, après avoir subi en Haute-Savoie lors du match aller une défaite assez lourde, dont ils sont sortis avec la bagatelle de treize points de retard à combler. Le handicap est lourd, mais au tour précédent, ils avaient remonté onze points de retard face aux Isérois de Renage-Rives avant d’écarter les banlieusards grenoblois aux tirs au but (4-3). Et sur leur terrain de la Grange aux Bois où ils sont invaincus depuis le 29 octobre 2017, ils devraient bénéficier d’un soutien populaire massif. 1 500 personnes s’étaient pressés en 32e de finale. Les Messins attendent 2 000 personnes ce week-end. « On peut le faire, nous en avons les moyens, déclarait l’entraîneur Geoffrey Philippe en début de semaine. Annecy est une belle équipe, qui pratique un très beau rugby. Je dirai que nous nous ressemblons beaucoup, et c’est la première fois de la saison que nous avons rencontré un adversaire au profil identique au nôtre. Cela nous a un peu décontenancés. Nous avons été absents de la première mi-temps du match aller. Passé la surprise, je suis certain que nous serons capables de nous reprendre pour jouer notre va-tout. »

Son effectif est au complet. Seul manquera l’ailier Thomas Lopez, qui s’est fracturé la main. Il sera remplacé par Marco Déclic, qui a participé à la rotation durant toute la saison.

Dernier représentant de la poule 4 de Fédérale 3 et du Grand-Est en Championnat de France, les Lorrains devront sortir une partie de grand standing pour renouer avec le glorieux passé que les anciens se remémorent toujours le long de la main courante. Feu le Rugby club sportif de Metz-Homécourt avait accédé à la Deuxième Division en 1974-1975, avant d’évoluer en Nationale 2 de 1990 à 1998. Les Messins ont quatre-vingts minutes pour essayer de réécrire une histoire arrêtée il y a 21 ans.