Midi Olympique

Retrouvail­les en Bourgogne-Franche-Comté

- S. F.

Pour la troisième saison consécutiv­e, Tournus a été recalé pour la montée en Fédérale 3. Dans le coup sportiveme­nt, les Bourguigno­ns n’arrivent pas à faire le plein des points de bonus attribués aux clubs pour les inciter à avoir des équipes de jeunes et des arbitres. Lors de l’avant-dernière journée, une victoire contre Buxy, conjuguée à un revers à domicile de Vesoul contre le leader, Saint-Léger-des-Vignes, semblait permettre à Tournus de monter. Avant que le couperet administra­tif tombe… Ironie de l’histoire, alors qu’on attendait un nouveau beau parcours de Saint-Légerdes-Vignes en championna­t de France, le champion Bourgogne-Franche-Comté est tombé le weekend dernier, au contraire de deux autres larrons. Ils vont même se rencontrer pour décrocher une place en quarts. Avec des objectifs différents. Du côté de Tournus, on rêve secrètemen­t d’une fin heureuse, avec une promotion par le biais du championna­t de France. « Nous avons eu plusieurs versions, explique l’entraîneur, Eric Soufflot. Certains nous ont

dit que nous devions nous qualifier en quarts, d’autres disent qu’on doit atteindre la demi-finale… Si on pouvait monter sur le terrain, ce serait très bien. Ce serait une belle récompense pour les joueurs. Mais concentron­s-nous sur le prochain match. » En championna­t, Tournus n’est pas parvenu à prendre le meilleur sur son adversaire avec une défaite dans le Jura

(23-13) et une autre à domicile (0-6). « Ça fait plaisir de voir que notre poule était forte, rappelle le technicien. Vesoul est une belle équipe, qui mérite sa place en huitième de

finale. » Et qui ne lâchera rien. Passé après avoir eu recours à la séance de pénalités face aux perches, après avoir souvent mené contre Versailles, dominateur en championna­t (un match nul et une défaite), les Vésuliens ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin, surtout après avoir réussi à déplacer pour la première fois de leur histoire un car de supporters. « Nous ne sous-estimerons pas Tournus, juge Thomas Maréchal. Nous les avons battus deux fois, mais cela ne veut rien dire. »

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