Farewell to the kings*

Alors que le suspense et la tension inhérents à cette fin de championnat passionnant montent, montent .... Il y a aussi un temps pour la nostalgie des légendes qui ont ou vont raccrocher leurs crampons. Avec une mention particulière pour un « centurion » australien, Sa Majesté George Smith. Pour sa dernière saison, il aura encore fait le boulot pour maintenir Bristol. Quel joueur ! J’ai eu la chance et le privilège de l’entraîner, je nourris pour lui une vraie tendresse depuis que je l’ai eu avec les Barbarians britanniques puis recruté et coaché durant une saison à Toulon. Un poète du jeu, un grand voyageur, curieux des autres, qui aura connu une douzaine de clubs à partir du moment où il a pris sa retraite internationale avec le même nombre de sélections qu’une autre légende, Philippe Sella (111 capes).

Nous aurons aussi l’occasion de dire au revoir et merci à d’autres rois de ce sport, comme Schalk Burger qui aura envie de finir sur un doublé historique avec les Saracens. Un monument exemplaire avant, pendant et après les matchs, il aura tiré tout le monde vers le haut, en grand gentleman... Marcelo Bosch aussi manquera au rugby, avec son élégance, son jeu au pied de mammouth qui a fait gagner Biarritz et perdre le Racing contre les Saracens en quart de finale de coupe d’Europe.

Et enfin un autre Australien, James Horwill, capitaine des Wallabies puis des Harlequins, une carrière et un joueur qui forcent le respect. J’en oublie c’est certain, mais lui je veux le mentionner : un salut particulier à Matthew Tait, formé à Newcastle, que j’ai entraîné à Sale, et qui aura joué ses dernières minutes aux Leicester Tigers. *Adieu aux rois

Précision : Sale peut encore être qualifié pour la grande Coupe d’Europe, si La Rochelle termine à la sixième place du Top 14. Lire rugbyrama.fr