AU-DELÀ DES ESPÉRANCES
SAINT-JEAN-DE-LUZ - FÉDÉRALE 1 ELIMINÉS EN QUARTS DE FINALE DU JEAN-PRAT APRÈS UNE SAISON MAGNIFIQUE, LES LUZIENS PEUVENT ÊTRE FIERS DE LEURS PARCOURS.
’est une saison dont ils se souviendront. Les Luziens, dont personne ne donnait cher de la peau aux trois coups du championnat, ont déjoué tous les pronostics en réussissant à accrocher une place en quarts de finale du JeanPrat. Et s’ils ont logiquement baissé pavillon face à l’immense favori Valence-Romans, les Basques ont montré qu’il était encore possible d’exister en Fédérale 1 avec peu de moyens mais beaucoup d’envie. D’ailleurs, dans la même poule, leurs voisins de Nafarroa ont fait peu ou prou la même chose. Et si eux ont eu un peu moins de réussite et ont été relégués en Fédérale 2, ils pourront se retourner sur leur saison avec une grande fierté. Ils rejoignent l’étage inférieur avec huit victoires au compteur, autant que Lavaur, qui a terminé cinquième du classement et qui s’est qualifié pour le Du-Manoir !
Éric Bonachera, le président luzien, le reconnaît sans ambages :
« Avec Nafarroa, nous avons porté haut les couleurs du Pays basque. Très franchement, la saison est une pleine réussite et nous aurions signé des deux mains à son commencement si nous avions su qu’elle nous porterait si haut. » L’homme fort du club luzien pourra se targuer d’avoir réalisé un début de saison absolument canon, qui lui aura permis de s’installer très tôt parmi les qualifiables et de gérer la suite à sa main. Et si Albi a fini par lui passer devant et obtenir logiquement la première place, les Luziens ont accroché la place de dauphin devant des écuries censées être bien mieux armées. Citons notamment Tarbes, ex-pensionnaire de Pro D2 ou Lavaur, champion de France de Fédérale 1 en titre. Deux formations, entre autres, qui sont tombées sur le terrain du Pavillon bleu, l’antre des Luziens.
LA FORMATION EN FER DE LANCE
Dans ce club qui garde la tête haute et les pieds sur terre, l’avenir s’annonce radieux. À Saint-Jeande-Luz on ne dépense pas l’argent que l’on n’a pas et la formation est une vraie planche de salut. Pour preuve, les espoirs aussi ont réalisé une saison pleine, en se hissant en quarts de finale de leur championnat (battus par Bourg-en-Bresse). La saison prochaine, les Luziens seront entraînés par Serge Milhas, l’homme qui leur a offert leur dernier titre (champion de France de Fédérale 2 2016). Le technicien passé par Biarritz, Castres ou Albi, plongera dans sa nouvelle aventure avec un groupe fort d’une expérience réussie.