DOUBLER LA MISE
UNIVERSITAIRES VAINQUEURS À VII LE 19 MAI, LES UNIVERSITAIRES LYONNAIS ESPÈRENT REMPORTER LE TITRE JEUDI, CONTRE PARIS XV. LES FÉMININES ET L’INSA LYON, TOUJOURS PLACÉS CES DERNIÈRES SAISONS, VISENT ÉGALEMENT LE TITRE.
Dimanche 19 mai, à Épernay, l’Université de Lyon, a décroché le premier titre de son histoire à VII. Pour sa deuxième participation seulement. En 2018, les étudiants, entraînés par Jean-Henri Tubert, professeur de rugby à Lyon 3, et entraîneur du XV de France universitaire, et de Bourgoin, en Fédérale 1, avaient terminé cinquième. « Je me mets au VII depuis deux ans, reconnaît, le technicien, dans une sorte de mea culpa. Cela fait une corde de plus à mon arc. » Il aura donc fallu seulement une année pour apprendre, et une autre pour gagner, avec un effectif renouvelé entre-temps, aux deux tiers. Et forcément, c’est le principe des universitaires, qui fonctionnent un peu comme une sélection, une mise en place réduite. « Nous n’avons fait qu’une seule séquence d’entraînement. Au fur et à mesure de la compétition, l’équipe a pris du coffre et de la confiance. »
VERS UN DOUBLÉ VII-XV ?
En finale, les Lyonnais ont pris le meilleur sur les Rochelais (14-7) au terme d’une finale spectaculaire. Grâce à cette victoire, ils sont qualifiés pour les Jeux Européens, qui se dérouleront à Belgrade, en Serbie, au début du mois de juillet. Les étudiants clermontois complètent le podium devant les… Grenoblois, pour un beau tir groupé des universités de la région Auvergne-RhôneAlpes. À la tête de l’université de Lyon, rassemblé sous la même bannière, le coach et ses joueurs vont tenter jeudi de réaliser un doublé inédit. Aucune équipe universitaire n’a encore réussi à être titrée à VII et à XV, lors de la même saison. « C’est un exploit inédit », sourit le Berjallien. Souvent titré en Oval’U, ou en Nationale 2, avec Lyon 3, ce serait également une première pour JeanHenri Tubert à ce niveau, et une jolie consécration pour les trois-quarts. La finale se déroulera jeudi, à Montluçon, à 19 heures, en clôture des finales universitaires.
Plus tôt dans la journée, les étudiants lyonnais suivront également le parcours des féminines. À Épernay, elles ont déclaré forfait. Dans le même temps, les Lyonnaises, qui formaient une majeure partie de l’équipe à VII, décrochaient le titre en Élite 2. Cruel télescopage des calendriers… « C’est dommage de ne pas avoir pu défendre nos chances, regrette Stéphane André, professeur à Lyon 1. Nous n’avons pas pu défendre nos chances. » Elles tenteront de prendre leur revanche sur ce mauvais sort pour décrocher enfin un bouclier en universitaire.
Enfin, titré pour la deuxième fois consécutive à VII, l’Insa Lyon va également tenter de doubler la mise dans le championnat des Grandes Écoles. Après quatre défaites consécutives en finale contre l’Insa Toulouse (3-7 en 2018), elle espère arrêter la série. « On y croit dur comme fer, sourit Hervé Bizzotto. Ils auront une belle équipe, mais nous aussi. Nous sommes au bout d’un cycle, avec des joueurs qui vont nous quitter. Ce serait bien de terminer sur une bonne note. »
Le groupe de l’Université de Lyon > Moirod, Bernini, Rolland, Garreau, Couilloud, Moura, De la Bretèche, Ribodeau, Tomine (Lou) ; Rampa, Perret-Tourlonnias (CSBJ) ; De Fleurian, Lairat, Carré (Rillieux) ; Creuse, Rousset, Mazeaud (Asvel) ; Chanay (Mâcon) ; Geneston (Aubenas) ; Favario (Saint-Priest) ; Grenier (La Bièvre) ; Zotokas (Saint-Genis-Laval).