Sérieuse option pour Mâcon
Hyères-Carqueiranne est passé tout près de la correctionnelle en Bourgogne. Larges vainqueurs des deux confrontations en championnat contre Mâcon (34-6 à domicile, 33-16 à l’extérieur), les Provençaux se sont largement et logiquement inclinés contre une équipe enthousiasmante. Et cela aurait pu être pire. Heureusement, juste avant la fin du temps réglementaire, le centre Romain Lévêque a marqué l’essai de l’espoir, ramenant l’écart à seize points, quand il était alors de vingt-trois, bonus offensif en prime pour les locaux. « Cet essai nous maintient en vie, soufflait le deuxième ligne Joris Archimbeau. Rien n’est fini. » Avec une ligne de trois-quarts recomposée à la dernière minute, avec le repositionnement de l’ouvreur Anthony Viard, en délicatesse avec un genou, au centre, et la première titularisation avec le numéro 10 de Tristan Roberts pour la première fois depuis le mois de mars, le RCHCC a eu du mal à se trouver. Dans un premier temps, Mâcon n’a pas su profiter des ballons de récupération sur les turnovers adverses. Les joueurs de Benjamin Noirot et Andre Hough trouvaient la faille par ses deux centres, Hemani Paea et Julien Perruchoud, sur des lancements après mêlée (19e et 38e), et pouvaient compter sur le pied de Pierre Le Huby, impeccable face aux perches. De son côté, Tristan Roberts laissait échapper des points, avec une pénalité sur le poteau (32e). Au retour des vestiaires, Mâcon perdait le contrôle de la possession et un peu ses nerfs avec une succession de pénalités concédées qui ne profitaient guère à Hyères (14-23. 53e). Le match basculait définitivement à la 65e. Une charge
d’Hemani Paea permettait de lancer Hugo Malyon. Sur l’action, Anthony Viard écopait d’un carton jaune, puis un essai de pénalité assurait la victoire de Mâcon (30-14. 67e). Il restait à savoir sur quelle marge. Un dernier essai de l’ouvreur Brechenmacher faisait chavirer le stade (37-14. 77e). « Je pense qu’on
a fait notre pire match de la saison, regrettait le manager, Greg Le Corvec. Mais nous avons évité de laisser le bonus offensif. Cela montre l’état d’esprit des garçons. »