NE PAS CALCULER

Pas impossible, mais, néanmoins « très difficile » comme le reconnaît sans détour Jean-Louis Caussinus. À l’instar de tous les membres de l’encadrement, le président narbonnais a fait les comptes. Cinq points terrains contre aucun, et vingt-huit unités relevant, elles, du seul registre du goal-average : « Il faut marquer quatre essais transformés » poursuit celui qui, loin d’accabler les vaincus, ne s’attendait absolument pas à un tel scénario : « Non seulement notre entame a été très bonne, mais notre adversaire a été réduit à quatorze, ce dont nous n’avons pas su profiter. Et puis, il y a eu ce contre… » De là à dire que ce revers au pied du Granier ressemble à s’y méprendre à celui essuyé du côté d’Aubenas, en tout début de saison… Un air de déjà-vu, donc, ouverture du score oblige, même si celui qui s’apprête à passer la main comparera très volontiers l’adversaire savoyard à Blagnac « en plus complet encore ».

ATTENTION AU HOLD-UP

Bigre ! Et puis, le poids de certaines absences (Fekitoa, Eadie) s’est manifestement fait sentir sur les épaules d’une phalange manquant cruellement d’expérience. De la « bouteille » en revanche, Michel Ringeval n’en manque pas.Voilà pourquoi le responsable du staff chambérien refuse de considérer que l’affaire est pliée : « Nous n’en sommes jamais qu’à la mi-temps, et puis, Narbonne, c’est du haut niveau. Cette équipe à la fois solide et complète dans toutes ses lignes a le potentiel pour inverser la tendance. » Effectivement, des « cartons », les Septimaniens en ont infligé quelques-uns à leurs hôtes de la phase régulière. Mais dans le haut-lieu alpin, on entend bien aller au bout de ses idées : « Je pense que nous avons trouvé notre rythme de croisière, et que nous avions en outre toutes les bonnes raisons de faire un bon match dimanche dernier » conclut l’ancien mentor de Grenoble. Une nouvelle enceinte verra en effet le jour, qui succédera à l’actuel stade municipal. Reste ce déplacement sur le littoral audois à bien négocier. ■