Midi Olympique

Parfum de retrouvail­les

CORRÉZIENS ET HAUT-GARONNAIS VONT CROISER LE FER UNE TROISIÈME FOIS CETTE SAISON. LES PREMIERS CITÉS N’AURONT RIEN À PERDRE CONTRE LES GRANDS FAVORIS.

- Par Enzo DIAZ

Ils commencent à plutôt bien se connaître. Pour l’instant, les moins de 15 ans toulousain­s demeurent invaincus face à leurs homologues corréziens puisqu’ils l’avaient emporté à Brive lors du match aller (19-33) et avaient concédé le nul au retour à Toulouse (27-27). Présents dans la même poule 3 - sans doute la plus relevée avec Castres, Agen, Clermont et Montauban notamment - les deux équipes ont réussi à s’en extirper avec brio.

Les Toulousain­s, entraînés par le trio Martinez-Ayela-Lefevre, ont terminé premiers de poule, treize points devant leur adversaire de ce dimanche. Sur le plan du jeu, les Rouge et Noir sont dotés « de deux, trois gros porteurs de balle, d’un fond de terrain très dangereux et d’une capacité à jouer dans le désordre comme les grands », dixit Sylvain Vigier, entraîneur des avants brivistes. « Nous essayons d’être bons partout et de nous adapter aux failles de l’adversaire. Il s’agit aussi de respecter l’ADN du club », explique Fabrice Martinez, l’entraîneur haut-garonnais. Les Brivistes du trio Vigier-CarratBlon­sard se sont quant à eux signalés par une défense admirable. « C’est une équipe qui ne lâche pas et qui est décomplexé­e », prévient Fabrice Martinez.

DES BRIVISTES SANS COMPLEXE, DES TOULOUSAIN­S PROGRAMMÉS

En phase finale, les Noir et Blanc se sont imposés contre le Stade français (19-27) puis à l’énergie contre La Rochelle en quarts (24-25) et Castres en demi-finale (22-20). Le tout, il faut le signaler avec un effectif au départ de seulement vingt-huit joueurs (contre trente-six en face). Pour cette finale, ils seront tout juste vingttrois disponible­s, avec dix Lotois présents et un demi de mêlée, Léo Carbonneau, au patronyme bien connu.

Pour Toulouse, Oyonnax, Bordeaux-Bègles et le Racing ont été franchis avec plus ou moins d’autorité sur le chemin de la finale. La génération 2004, où l’on retrouve nombre de « fils de » avec les Lacroix, Sonnes, Maka, Arandiga et Castaignèd­e, voudra faire aussi bien que la génération 98, championne de France en 2013. ■

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