« Jouer notre jeu »

LIAM GILL - Troisième ligne de Lyon

Contre Grenoble, vous avez joué quatre-vingt minutes pour la première fois depuis le déplacement à Cardiff, le 19 janvier. Comment vous sentez-vous ?

C’était dur. Je l’ai senti ces jours-ci (sourire). Je suis beaucoup mieux que les semaines précédentes. Je ne suis pas encore en pleine forme mais je me sens de mieux en mieux.

Quel est le pire ? Jouer Montpellier complètement rincé comme la saison dernière ou à la recherche de votre meilleure forme comme cette année ?

Je préfère la situation de cette année ! Après, nous connaissons Montpellier. Ils viennent de réaliser plusieurs gros matchs pour se qualifier. Ils ont fait une fin de championnat incroyable. Mais nous sommes prêts. Nous connaissons les ingrédients à mettre.

Intégrer le top 6 était votre objectif la saison dernière. Quel est-il cette année ? Le titre ?

Oui mais il est important également de mesurer l’évolution du club. L’année dernière, nous avons jouer aux montagne russes : nous avons été leaders, puis huitièmes ou neuvièmes au classement. Cette année, nous avons été plus réguliers. Nous avons également appris des matchs de phases finales contre Toulon et Montpellier.

Maintenant, il faudrait en gagner un… À Toulon, vous vous étiez qualifiés au bénéfice des essais…

Oui ! L’objectif est de gagner ensemble, de jouer notre jeu. Nous voulons nous reposer sur notre structure de jeu. Nous avons gagné beaucoup de matchs, en jouant notre jeu et en nous appuyant sur notre défense. Nous voulons voir ce que nous pouvons faire en phases finales.

Pouvez-vous vous inspirer des deux victoires contre le MHR cette saison ?

Oui, nous avons été très présents physiquement. À chaque fois, nous avions défendu comme des chiens. Ces deux matchs sont importants pour la confiance, évidemment. Mais on se réfère surtout à la demi-finale perdue à Décines…

Depuis plusieurs semaines, le groupe est concentré, tout en dégageant une certaine forme de sérénité. Pouvoir gérer en fin de saison vous a-t-il aidé pour aborder les phases finales ?

Oui. Et certaines équipes ont été gentilles (sourire). La Rochelle a fait un bon match à Gerland mais avait laissé beaucoup de joueurs à la maison. Quand on voit ensuite l’ampleur de leur victoire contre Bordeaux… Dans tous les cas, c’est important de gagner chaque rencontre. Si nous voulons être réguliers et postuler aux phases finales chaque année, nous devions gagner à Grenoble par exemple. C’est important de rester sérieux, d’avoir cette mentalité, sans regarder le classement de l’adversaire.

Que craignez vous le plus chez votre adversaire ?

Les Héraultais jouent davantage derrière cette année, ils mettent plus de vitesse. Je pense qu’ils sont encore plus dangereux que l’année dernière. Ils ont progressé. Mais nous pouvons arriver à les stopper en défense. Nous l’avons fait deux fois. Ils sont toujours aussi forts mais sont plus intelligents que l’année dernière.

Et les Lyonnais ? Sont-ils plus forts et plus intelligents que la saison dernière ?

On verra samedi (rires) ! Pour l’instant, la saison peut le laisser croire… Les phases finales le diront.