Midi Olympique

On ne se quitte plus

- O. G.

saison leur a donc suffi pour retrouver l’étage supérieur ! Relégués de Fédérale 2 il y a tout juste un an, pour des raisons administra­tives ou financière­s, Montélimar et Annecy n’ont pas mis beaucoup de temps à retrouver le chemin souvent tortueux de l’accession. L’un a bouclé sa saison régulière en dauphin de Saint-Marcellin, à trois petits points derrière, avant de se débarrasse­r avec autorité des Universita­ires aixois puis du Puy-en-Velay sans avoir eu à connaître un seul revers. Une question de volonté ou de revanche à prendre. « Une saison après avoir acquis le droit de rester sportiveme­nt en Fédérale 2, on voulait aussitôt rebondir », glisse son secrétaire général Jean-Luc Narcisse. « Après avoir sportiveme­nt fait le boulot, nous avions pris un coup derrière la nuque », n’a pas non plus oublié son directeur technique Frédéric Courbis : « Cela a été compliqué mais avec cette accession d’il y a cinq jours, nous sommes de nouveau à notre place. » L’adversaire, pensionnai­re de la même poule, a fini dans le trio de tête, à neuf unités derrière Montélimar, puis a franchi les pièges tendus par Draguignan puis Metz sans poser davantage le genou à terre.

Leurs tickets d’accès à la Fédérale 2 compostés, il s’agit désormais avec ces retrouvail­les entre Drômois et Haut-Savoyards de prendre le quart et de s’inviter à la table du grand huit. Sauf que le suspense pourrait bien perdurer un bon moment. Il est vrai qu’en saison régulière, Montélimar (+8), en automne, tout comme Annecy (+33) à la fin de l’hiver, sont restés maîtres sur leurs terres. Lequel de ces deux-là aura le mieux digéré son accession pour empocher la belle et poursuivre son aventure ? « J’espère que nous aurons l’envie de laver l’affront de cet hiver » boucle simplement Frédéric Courbis. ■

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