Continuer à grandir

Trois revers en saison régulière avant de faire le boulot en phase finale : une première fois face à Pézenas (+3 puis +5), puis une seconde face à Thuir (+3 puis +8) au moment de gravir la dernière marche pour l’accession. Bref, cela n’a pas toujours été simple pour en arriver là. « Cela ne se joue pas à grand-chose, reconnaît Frédéric Giovale, mais nous sommes arrivés à nous en sortir » Et aujourd’hui, Saint-Marcellin reste sur un sans-faute en et sur la bagatelle de neuf succès lors de ses dix derniers matchs.

Ce n’est pas le cas d’Arpajon-Veinazes qui a dû sortir deux gros matchs à la maison pour refaire (+28) une première fois son retard concédé à Elne (-18) puis pour se forger un confortable matelas (+43) avant d’être à son tour fessé (-28) à Aubagne. Bref, pour les Ciel et Blanc, le visa d’accès à l’étage du dessus espéré depuis maintenant cinq ans n’a pas été un long fleuve tranquille. « Rien n ‘a été simple. Nous avons construit ce groupe d’une moyenne d’âge de 23-24 ans dans la difficulté avec, cette saison, un nouveau staff technique, reconnaît son patron Jean-Luc Berthelot. Mais nous sommes bien là. Nous sommes soudés, nous avons grandi collectivement ; à la maison face à Aubagne, on a fait un match abouti. Nous sommes finalement en avance sur notre projet de club et ce n’est désormais que du bonus et du bonheur. »

Il n’y a plus qu’à. Ce sera face à un adversaire bien décidé, deux ans après son titre de champion de France Honneur, à pousser un peu plus loin une saison déjà jugée, du côté de Carrier et dans la vallée du Grésivaudan, comme « une saison historique » avec ce retour dans une Fédérale 2 quittée il y a maintenant quinze ans. ■