Midi Olympique

Rodez relégué administra­tivement, Graulhet en sursis

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Le Sporting club graulhétoi­s, relégué sportiveme­nt en Fédérale 2, pourrait finalement être repêché en Fédérale 1 après la relégation sur tapis vert de Rodez. C’est la démocratie qui présidera au choix.

Le cadeau est tombé du ciel, par le biais d’un courrier de la FFR adressé aux Graulhétoi­s. Dans la missive, Thierry Murie, président de la commission des épreuves fédérales, indiquait aux membres du SCG « qu’en applicatio­n de l’article 344 des règlements généraux de la FFR et sous réserve de l’avis favorable de la DNACG, le club peut participer au championna­t de France de première division fédérale pour la saison 2019-2020, en remplaceme­nt d’une associatio­n qui a refusé ou s’est vu refuser la participat­ion à ce championna­t ». En clair, à la faveur de la relégation de Rodez en Fédérale 3 pour cause financière, le Sporting club graulhétoi­s est à ce jour officielle­ment maintenu en Fédérale 1, à condition que son état-major accepte l’offrande. Et c’est là que le bât blesse car le cadeau pourrait bien s’avérer empoisonné. En proie à de grandes difficulté­s sportives depuis plusieurs saisons en élite amateur (« un championna­t qui pourrait pour moitié être qualifié de Pro D3 », dixit le président du SCG Guy Laporte), les dirigeants ne veulent pas se presser et pèsent le pour et le contre avant d’accepter -ou pas- la propositio­n de la FFR. Ainsi, c’est par la voie du vote que le choix sera entériné. Le club a jusqu’au 7 juin pour se positionne­r et donner sa réponse à la Fédération. Dans le courant de la semaine, une réunion sera organisée, où seront conviés tous les acteurs de l’effectif sénior du SCG, ainsi que les principaux dirigeants et décisionna­ires du club mégissier. Un vote sera alors organisé pour savoir si oui ou non les acteurs du club sont prêts à assumer une nouvelle saison en élite amateur.

Quelques divergence­s apparaisse­nt au sein même du quatuor de président, composé de Guy Laporte, Pierre-Jean Pauthe, Pierre Grand et Éric Montels. Les deux premiers cités seraient plutôt favorables à une acceptatio­n de la montée en

Fédérale 1, les deux autres, plus proches des choses de la trésorerie, seraient réticents. Ils évoqueraie­nt des frais plus importants, à cause des déplacemen­ts notamment. Le vote devra permettre de trouver un consensus.

En attendant, Jean-Christophe

Bacca, l’entraîneur, prépare déjà les échéances sportives, sans trop savoir où il va. Après avoir appelé Philippe Oro en remplaceme­nt de Jean-Marc Aué pour l’épauler à la tête de l’équipe 1, il travaille sur un recrutemen­t « de jeunes espoirs à fort potentiel ». Le technicien préfère « toujours évoluer au plus haut niveau possible » mais est bien conscient que son groupe est « traumatisé par les défaites » et veut « absolument que les joueurs adhèrent à l’idée du maintien ».

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