Midi Olympique

FAISEUR DE ROIS

MONTAUBAN APRÈS OYONNAX, SAPIAC A FAIT DÉJOUER GRENOBLE DANS LA CUVETTE. UNE VICTOIRE À DOMICILE ENCORE UNE FOIS ÉTRIQUÉE, MAIS Ô COMBIEN CRUCIALE POUR LE MAINTIEN ET LA CONFIANCE.

- Par Quentin PUT

Comme l’a rappelé l’entraîneur des avants Jean Bouilhou à l’issue de la rencontre, le calendrier n’est pas à l’avantage des siens : « On a du mal à performer à l’extérieur, on doit donc se contenter de gagner à domicile. Le problème c’est qu’on reçoit des « gros » et à chaque fois ce sont des matchs couperet. » Contre Grenoble, comme contre Oyonnax fin janvier, Sapiac a dû se contenter d’un bien médiocre spectacle. Tous les points sont inscrits face aux perches et l’idée est de s’exposer le moins possible. Un schéma un peu frustrant pour les joueurs : « Ce qu’on a produit est faible, notamment en première mi-temps où il y a eu énormément de fautes de la part des deux équipes, déplore Benson Stanley, qui a évolué quatre-vingts minutes pour la première fois en vert et noir. Pour les trois-quarts c’était un match très compliqué à jouer. » Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse d’un succès face à un prétendant à la « re » montée. D’abord très pénalisés, contrés, les Montalbana­is survivent parce que Grenoble n’est guère mieux et ne parvient pas à jouer à son rythme, probableme­nt enrayé par un bon contre au sol (9 pénalités récupérées par l’USM sur ruck) mené notamment par Vaotoa.

SAPIAC EXCELLE À FAIRE DÉJOUER

À l’image de la touche, la mi-temps a marqué un véritable tournant dans la rencontre (cinq lancers perdus sur huit puis 8/8 en seconde). Les rentrées de Marthinus van der Westhuizen et du patron de l’alignement Matt Beukeboom ont sérieuseme­nt changé les choses, Sousa redevenant impérial dans les airs. Du reste, la précision de Mathy, avec le costume de l’homme providenti­el après la sortie sur blessure de Jérôme Bosviel et surtout l’élan indéfectib­le d’Evrard-Dion Oulai ont été précieux. Certes, Sapiac fut aidé par un adversaire qui n’a pas voulu gagner et la manière laisse à désirer. Mais renverser un tel adversaire reste une performanc­e. La mêlée retentissa­nte (enfin) récompensé­e à l’heure de jeu a confirmé que le FCG ne pouvait pas l’emporter. Cela tombe bien, avec les défaites de Valence-Romans et Rouen, « il ne fallait vraiment pas le perdre », souffle Jean Bouilhou, qui conclut : « Ça nous donne de l’air et nous redonne le sourire. » ■

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Photo DDM Dans ce match ultra-verrouillé, il a fallu la précision du centre Maxime Mathy face aux perches pour que l’USM se détache au score.

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