Midi Olympique

DANS LE BON SENS

OYONNAX UNE SEMAINE APRÈS LA DÉFAITE CONCÉDÉE DEVANT ROUEN, OYONNAX, SANS DOMINER SON SUJET, A SU ALLER À L’ESSENTIEL.

- Par Jean-Pierre DUNAND

Nous irons à Colomiers sans pression », annonce Joe El Abd en concédant que cette approche tranchera avec celles des précédents rendezvous : « À Montauban, nous aurions pu nous imposer et au moment de recevoir Rouen, nous nous sommes mis nous-mêmes la pression qui, compte tenu de notre résultat, n’a fait qu’augmenter pour la réception de Béziers. Il y avait celle du terrain, mais aussi celle externe. Malgré ce contexte, les joueurs ont su rester sereins. Dans un tel match, le jeu était secondaire, même si à plusieurs reprises nous aurions pu faire mieux sur certaines actions tranchante­s. Il fallait avant tout retrouver notre état d’esprit et renouer avec la victoire. Les joueurs ont su trouver les solutions, ils ont remis les choses dans l’ordre. À partir de là nous allons pouvoir redémarrer. » Pour ses 40 ans, l’entraîneur oyonnaxien a eu droit à cette victoire qui constituai­t l’unique objectif du groupe comme le confirme le centre Théo Millet : « Au moment d’aborder le match contre Béziers, nous étions tous sur la même longueur d’onde avec la victoire comme priorité. Elle nous a apporté

la confiance au terme d’une rencontre difficile. Nos derniers matchs ont souligné que nous avons du mal à bien gérer nos temps faibles, à partir de là il y a encore des choses à travailler, mais nous allons pouvoir le faire en repartant sur de bonnes bases. L’important était d’arrêter d’être sans cesse dans la réaction. »

Avec un début de rencontre maîtrisé mais aussi une certaine force de caractère pour ne jamais céder à la pression, Oyonnax a su renouer avec le succès, même avec un scénario qui aurait pu réveiller les souvenirs de la défaite essuyée face à Rouen. « Avec treize points d’avance au bout de vingt minutes, nous nous retrouvons à un moment obligés de courir après le score, convient Joe El Abd.

Nous savions que face à Béziers ce serait difficile, accroché, nous sommes restés concentrés sur ce que nous devions faire, avec pragmatism­e. Contre Rouen, nous avions joué six pénalités en touche, sans prendre de points. Contre Béziers, nous avons tenté toutes les pénalités, y compris une des cinquante mètres à un moment crucial du match. C’est ce qui fait la différence. »

Cette courte victoire répond aux attentes du jour et le troisième ligne Loïc Credoz en tire un premier constat : « Elle nous permet de

remettre les choses droites. »

 ?? Photo Jean-François Basset ?? Les Oyomen sont parvenus à se défaire des griffes des Biterrois et retrouver ainsi le chemin de la victoire.
Photo Jean-François Basset Les Oyomen sont parvenus à se défaire des griffes des Biterrois et retrouver ainsi le chemin de la victoire.

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