Sydney, bis repetita
LES ROOSTERS ONT CONSERVÉ LEUR TITRE DEVANT DE VALEUREUX SAINTS. CES DERNIERS SONT TOMBÉS AVEC LES HONNEURS.
Les Saints n’ont pas réédité dans leur antre du Totally Wicked Stadium, la performance de 2007 où la génération des Sean Long, Keiron Cunningham, Paul Wellens, Ade Gardner et consorts avait pris le meilleur sur Brisbane, 18 à 14 à Bolton. Les Saints n’ont pas soulevé le trophée, mais ils ont sacrément mené la vie dure au lauréat de la NRL. Ce dernier a certes conservé son bien, inscrit pour la cinquième fois, son nom au palmarès (1976, 2003, 2014, 2019 et 2020), mais il a été contraint de puiser au fond de ses ressources pour aller chercher la victoire qui s’est dessinée après l’heure de jeu. Lors du premier acte, le débat a été très équilibré. À la réalisation inaugurale de l’anglais Luke Thompson, les hommes de Trent Robinson ont répondu par une double réalisation conclue en bout de ligne par Tupou et Manu offrant aux Roosters la faveur du tableau d’affichage, 8 à 6 à la pause.
SAINT HELENS, LA TÊTE HAUTE
À l’issue d’un premier acte ou la parole fut à la défense, les Roosters ont ensuite opté pour un jeu plus aéré avec comme chef d’orchestre l’ouvreur Luke Keary. Après le tour d’horloge, il est le passeur décisif pour la réalisation libératrice de son centre, Jo Manu (12-6). Moins de dix minutes après, l’ouvreur australien a sonné le glas des espérances des Saints par un magnifique exploit personnel (18-6). À deux minutes du terme, en force, Alex Walmsley a adouci la sévérité du tableau d’affichage, portant le score à 20 à 12. Saint Helens pouvait sortir du débat la tête haute. « On peut être fier de notre prestation. Les Roosters ont douté, nous leur avons posé des problèmes. Mais, ils ont cette capacité à concrétiser leurs temps forts, ce qui nous a fait défaut ce soir », pestait le capitaine, James Roby.