Midi Olympique

Toulon sur un fil

- A. B.

Quel suspense ! La fin de rencontre a franchemen­t tranché avec une première mi-temps sans grande envergure mais avec beaucoup de combat. Malgré l’apport du vent, le Stade français a probableme­nt manqué le coche durant ce laps de temps. En s’appuyant sur une défense très haute, avec beaucoup d’agressivit­é, les Parisiens n’ont pas réussi à valider les quelque temps forts obtenus. Pire, Joris Segonds, le buteur stadiste, n’a pas été en réussite. Une seule pénalité réussie (12e) pour trois ratées.Tant et si bien que ce sont finalement les Toulonnais qui sont rentrés aux vestiaires avec une avance de trois points (6-3). La suite ? C’est un scénario à la « Hitchcok ». Et les Toulonnais peuvent remercier l’indiscipli­ne parisienne. À deux reprises, le Stade français s’est retrouvé à quatorze. Une premier fois (carton jaune de Gray, 42e) sans conséquenc­e pour les Stadistes, les joueurs de Patrice Collazo se montrant incapable de profiter de leur avantage. En revanche, le second carton jaune (Mavinga, 58e) a permis au RCT d’inscrire son seul essai de la rencontre. On pensait le sort de ce match scellé. Raté. Dix minutes avant la fin de la rencontre, Lester Etien redonnait de l’espoir (16-13). Et cinq minutes plus tard, Kylan Hamdaoui croyait offrir la victoire à son équipe (16-18). Encore raté. Dans les arrêts de jeu, Louis Carbonel passait une dernière pénalité, synonyme de victoire (19-18). ■

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