RESSORT CASSÉ

Nous sommes un peu sur des montages russes en ce moment », déplorait avant la rencontre le manager du FCG, Stéphane Glas. L’avantage avec ce piteux match nul décroché contre Biarritz, et c’est bien le seul, c’est qu’il a au moins maintenu le FCG dans une forme de constance, après l’encéphalogramme plat déjà enregistré à Montauban. Le capitaine Clément Ancely, dans un souffle, l’admettait au moment de quitter la salle de presse : « Nous aurions pu jouer deux cents minutes, on n’aurait pas marqué… » Pour quelles raisons ? Il serait bien prétentieux de savoir précisément l’identifier, entre les annonces de départ des uns et des autres, le changement de direction en cours de saison qui a, quoi qu’on en dise, surpris certains joueurs, ou tout bonnement le contexte d’une rencontre un peu trop hâtivement cataloguée comme « gagnée d’avance » face à un BOPB qui avait effectué un large turnover ?

SANS KUBRIASHVILI ET CAPUOZZO À OYONNAX

Le fait est que, comme souvent au coeur de l’hiver, le FCG connaît un de ces trop fameux trous d’air. Une sale période qu’on ne peut cette fois pas mettre sur le compte des trop nombreuses blessures (l’effectif étant pratiquement au grand complet), mais qui conduit les Grenoblois à lentement dévisser au classement, avant un déplacement qui s’annonce crucial à Oyonnax. Ce voyage ? Les Isérois savent qu’ils devront le préparer sans le pilier droit Davit Kubriashvili (qui purgera un match de suspension automatique après une série de trois cartons jaunes, pour la deuxième fois de la saison) et l’arrière Ange Capuozzo, touché à une cheville. Deux tuiles que les Alpins devront pourtant digérer pour signer une saine révolte. Car si celle-ci n’advient pas dès maintenant, avant deux semaines de trêve, on craint que le FCG ait beaucoup de mal à repartir…