LAPORTE À LA RENCONTRE DES PRÉSIDENTS DE HAUTEGARONNE
Vendredi soir, à l’initiative du comité départemental, une cinquantaine de présidents de clubs amateurs sont venus rencontrer le président de la FFR Bernard Laporte qui a répondu à leurs questions et a fait le point sur les différents dossiers d’actualité. S’il affirme ne pas être en campagne, Laporte a souhaité conservé sur son agenda au moins un rendez-vous hebdomadaire avec la base sur le terrain. LNR > « PLAQUONS L’HOMOPHOBIE », C’EST PARTI !
Dans le cadre de son programme sociétal de quatre ans intitulé « Célébrons la diversité », la Ligue nationale de rugby a lancé jeudi le premier volet de son projet qui concerne la lutte contre l’homophobie. « Le sport n’est pas en dehors de la société et tous les sujets nous concernent, a insisté Paul Goze, le président de la LNR. Le rugby est le deuxième sport collectif français et il ne peut pas rester en dehors de ces thématiques. Il faut faire en sorte que la diversité soit vue de manière positive. » Lancée en partenariat avec le magazine Têtu et avec le soutien de la Société Générale, cette initiative intitulée « Plaquons l’homophobie » est également soutenue par deux anciens internationaux Yoann
Maestri, capitaine du Stade français, et Yannick Nyanga, directeur sportif du Racing 92.
Les responsables de la LNR en ont profité pour livrer les résultats de l’étude menée par le cabinet
Oliver Wyman et intitulée « Rugby et homophobie : quelles réalités ? » Il en ressort que si pour 95 % des répondants le rugby symbolise le sport du vivre-ensemble ; 87 % d’entre eux estiment qu’il n’est pas facile d’être un joueur de rugby homosexuel. Plutôt qu’une réelle discrimination, l’étude met en lumière le tabou de l’homosexualité : 75 % des répondants estiment qu’il est encore difficile de parler d’homosexualité dans le rugby. Si 47 % des répondants disent que l’homosexualité n’est pas un problème au rugby, « chacun est accepté tel qu’il est » ; 39 % veulent aller plus loin et attendent des actions proactives pour faire progresser les mentalités et les comportements, en s’appuyant sur les valeurs du rugby. Pour cela, plusieurs actions seront menées. Au minimum 30 ateliers « Plaquons l’homophobie » animés par Têtu à destination de la famille du rugby professionnel (Présidents, joueurs professionnels et du centre de formation, staffs…).
Une journée de championnat inclusive au mois de mai sera dédiée à la lutte contre l’homophobie pour le Top 14 et la Pro D2. La promotion de la charte de lutte contre l’homophobie du ministère des Sports sera assurée. La mise en place de partenariats avec le club de rugby inclusif Les Coqs Festifs ou avec l’association Ovale Citoyen devrait très vite voir le jour.